Leïla Benali : «Le Maroc œuvre pour la consolidation de l’intégration régionale en Afrique afin de garantir l’accès à une énergie durable pour tous»

En marge du Sommet mondial sur le climat (COP 26), le Maroc a organisé une rencontre sur les opportunités et les défis de la transition énergétique en Afrique, avec la participation de plusieurs personnalités dans le domaine de l’énergie, de la finance et du développement. L’événement a été l’occasion de présenter les opportunités et les défis d’une transition énergétique réussie en Afrique et de discuter des voies permettant d’accélérer l’accès à une énergie durable.

Soulignant l’importance de la coopération Sud-Sud dans ce domaine, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leïla Benali, a affirmé que «le Maroc œuvre pour la consolidation de l’intégration régionale en Afrique afin de garantir l’accès à une énergie durable pour tous. L’Afrique a besoin de transformer les challenges qui se posent aujourd’hui en opportunités d’investissement, à travers la recherche, l’innovation, l’intégration industrielle et le soutien du développement du marché régional en matière d’énergie». Dans ce sens, la responsable a souligné l’importance de saisir les opportunités de financement et de coopération qui existent afin de réussir cette transition. Il s’agit, entre autres, de créer des interconnexions entre les pays du continent pour l’électricité, le gaz, etc. Car la transition énergétique en Afrique passe par la coopération entre les pays du continent, ainsi qu’avec les partenaires européens, a-t-elle indiqué.

Pour sa part, l’ambassadrice régionale de la COP 26 pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Janet Rogan, a relevé que «l’Afrique fait face à de nombreux défis avec près de 600 millions de personnes à travers le continent qui n’ont pas accès à l’énergie. Le continent, du fait de son immensité, souffre également d’un réseau de transmission qui n’est pas toujours au point». D’où la nécessité, à la fois pour le développement et pour la croissance socio-économique, que les gens en Afrique puissent avoir accès à l’énergie et dépasser les problèmes structurels, a-t-elle plaidé. C’est un espoir qu’offre aujourd’hui la COP 26, a-t-elle ajouté, puisque ce Sommet a ouvert la porte à une multitude de nouveaux investissements et à un meilleur accès aux financements.

En plus d’avoir accueilli deux COP par le passé, le Maroc s’est toujours attelé à l’accélération de la mise en œuvre de l’agenda des énergies renouvelables, a souligné Mme Rogan, ajoutant que c’est un secteur qui dispose désormais d’opportunités intéressantes grâce aux nouvelles technologies, dont le coût a beaucoup baissé pour en faire des options viables pour les pays en développement. L’ambassadrice a également noté que le Royaume coopère avec les autres pays africains et partage son expérience, «ce qui veut dire que nous disposons des opportunités et des solutions au sein même du continent».

Les intervenants à cette rencontre ont été unanimes à souligner l’importance du rôle que joue le Royaume, via ses secteurs publics et privés, dans la promotion d’une transition énergétique sobre en carbone en Afrique. L’enjeu étant de tirer profit des potentialités dont regorge le continent en matière de ressources et de développer des solutions qui apportent des formes modernes d’énergie afin de garantir à tous les Africains l’accès à une énergie 

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