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Depuis le début de la pandémie, la région de Casablanca-Settat détient le triste record des cas Covid. Une situation qui met le corps médical sous une double pression : optimiser la gestion de la prise en charge des malades et garder le moral pour ne pas fléchir devant la flambée des cas. Le Centre hospitalier régional (CHR) Moulay Youssef a été le premier établissement à accueillir le premier cas Covid déclaré au Maroc le 2 mars 2020. Depuis, l’hôpital et l’ensemble du personnel médical et non-médical se mobilisent pour accueillir les malades et les traiter dans les meilleures conditions. « Le premier cas de Covid au Maroc a été accueilli par les services de l’hôpital Moulay Youssef, et depuis, nous sommes parvenus à avoir une maitrise de la situation et du processus de prise en charge des malades. Nous disposons de service d’isolement bien équipé et d’un personnel formé pour traiter les malades covid, c’est ce qui nous a aidés à mieux gérer la pression sur l’hôpital », indique Dr. Faham Amina, directrice du CHR Moulay Youssef.
La capitale économique qui détient, depuis le déclenchement de la pandémie, le triste record des cas covid identifiés, a été contrainte d’augmenter la capacité d’accueil de ses établissements hospitaliers pour gérer le nombre important des malades. C’est le cas également du CHR Moulay Youssef qui a procédé à l’augmentation de sa capacité litière pour pouvoir accueillir l’ensemble des malades qui y arrivent. « Nous disposons aujourd’hui de 5 services dédiés au covid avec un service de réanimation », explique la responsable.
Avec la recrudescence de la pandémie, le CHR Moulay Youssef reçoit de plus en plus de cas sévères de la maladie, nous confirme Dr. Faham qui indique « la majorité des malades qui ont développé des formes graves de la maladie, allant jusqu’au décès, sont des personnes non vaccinées. J’encourage donc les marocains, et notamment les jeunes, à se faire vacciner dans les multiples centres dédiés. La vaccination aide énormément pour ne pas avoir des complications de covid et éviter le stade de réanimation, donc qu’attendons-nous pour se faire vacciner », s’écrie-t-elle. ET de noter un net rajeunissement des personnes admises à l'hôpital.
Quant au moral du corps médical, qui entame le 17ème mois de lutte acharnée contre la pandémie, « il est au beau fixe », nous confie Ghizlane, infirmière bans l’unité d’isolement de l’hôpital qui nous explique que le personnel travaille sans relâche pour aider à gérer cette situation inquiétante. De son côté, le directrice de l’hôpital nous a révélé que le corps médical est certes fatigué, « mais nous avons été touchés par le discours de SM le Roi qui a félicité notre travail. Le personnel médical a été motivé par ces félicitations du Souverain et est prêt à poursuivre les efforts pour travailler encore, gérer les malades et venir à bout de cette pandémie. »
