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Industries des matériaux de construction : L'année 2022 s'annonce prometteuse

L'année 2021 aura été réconfortante pour les industriels des matériaux de construction qui retrouvent leur dynamisme d'avant-crise. En attendant l'agrégation des indicateurs, le secteur doit clôturer l’année sur de bonnes performances et nourrit l'espoir d'une consolidation de cette tendance l'année prochaine. Les ingrédients : le lancement de nouveaux programmes de logement social et les 245 milliards de DH d'investissements publics prévus dans le Budget, entre autres.

Industries des matériaux de construction : L'année 2022 s'annonce prometteuse

Vent d'optimisme sur le secteur des matériaux de construction. Après une année 2021 jugée prospère, cette industrie entrevoit de belles perspectives en 2022. La profession entend capitaliser sur la dynamique retrouvée cette année grâce à la reprise enregistrée dans le bâtiment et construction et l'engouement pour la production locale, avec l’envolée des cours de matériaux importés notamment d’Asie. Il s’agit, entre autres, de l’acier, des céramiques et des carreaux. «Nous enregistrons pour l’exercice en cours des niveaux de performances similaires à ceux de 2019, notamment sur certaines spécialités comme les industries de la céramique et des carreaux et le ciment», déclare au «Matin», David Tolédano, président de la Fédération des industries des matériaux de construction. Selon le patron de la FMC, d’autres activités du secteur, notamment le béton et le béton prêt à l’emploi, engrangeraient une croissance à deux chiffres cette année eu égard aux importants investissements mobilisés par les opérateurs dans l’augmentation des capacités de production. Dans ce tableau, seul le marbre attend l'effet d'entrainement des nouveaux investissements consentis. «Nous récoltons aujourd’hui les fruits des investissements mobilisés dans le secteur dans le cadre des écosystèmes industriels des matériaux de construction. C’est une très bonne chose puisque cela consolide la souveraineté nationale sur ces produits. En fait, notre secteur assure, aujourd’hui, à l’échelle locale, pratiquement tous les matériaux qui rentrent dans la construction», assure non sans fierté Tolédano.

Les écosystèmes, une stratégie payante

L’industriel entretient l’espoir que la reprise de 2021 se poursuivra l’année prochaine surtout avec la relance attendue dans l’immobilier à travers notamment le lancement de nouveaux programmes dans le social, au niveau des différentes régions du pays. Et ce n’est pas tout. La profession mise également sur les investissements publics programmés dans le Budget 2022 et qui s’élèvent à 245 milliards de dirhams. «Ce budget réservé à l’investissement permettra donc le lancement de nouveaux chantiers d’infrastructures. Ce qui représente des opportunités importantes pour notre secteur», se réjouit Tolédano.

Le secteur dispose même aujourd’hui d’une capacité de production lui permettant d’explorer sereinement des opportunités à l’export, nous apprend l'industriel. Un projet qui fait d’ailleurs l’objet de concertations entre la profession et le département de l’Industrie. Une nouvelle fenêtre d’opportunités s’ouvrira donc à un secteur avide de croissance. Rappelons qu’en 2016, les industries des matériaux de construction se sont structurées en écosystème et se sont dotées de leur contrat de performance. Ce processus avait concerné cinq filières : le préfabriqué, la céramique, le marbre, l’acier et le ciment. L’écosystème installé s’était fixé comme objectifs la création de 28.000 emplois industriels additionnels pérennes dont 16.000 emplois industriels directs et la génération de 10,1 milliards de dirhams de chiffre d’affaires supplémentaire, en plus de la création de 2,9 milliards de dirhams de valeur ajoutée industrielle additionnelle. Autres objectifs, la réalisation de plus de 4,8 milliards de dirhams d’impact positif sur la balance commerciale, dont 3,5 milliards liés aux exportations et 1,3 milliard liés à la substitution des importations.
 

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