Après la décision prise par les autorités d’interdire la distribution des tracts pendant la campagne électorale met l’industrie de l’impression, déjà fragilisée par les impacts de la crise sanitaire, en situation critique. C’est ce que dénonce le Groupement Marocain des Métiers de l'Impression (GMI) dans un communiqué. Les imprimeurs affirment avoir engagé des investissements conséquents pour organiser l’opération d’impression des supports de communication pour les campagnes électorales, mais se disent risquer d’importantes pertes financières, voire même la faillite.
Suite à cette situation, le groupement lance un appel aux autorités compétentes de « veiller à ce que les partis politiques puissent honorer les commandes passées aux imprimeurs et aider ses derniers à minimiser les pertes du papier stocké ».
Le GMI explique que « pour préparer l’impression des différents supports d’impression les imprimeurs devaient stockés du papier afin de répondre à des commandes de dernières minutes vu le délai de la compagne ». Ce sont ainsi plus de 1000 tonnes de papier qui ont été ainsi stocké, dont plus de la moitié déjà imprimée avec les logos des partis politiques. Le reste du stock reste inutilisable étant donné que ce type de papier n’est utilisé que pour les tracts et les flyers, note le groupement.
