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L’ANAPEC signe huit conventions pour créer 6.000 emplois directs et accompagner 1.200 auto-entrepreneurs

Huit conventions de partenariat portant sur plusieurs champs de coopération ont été signées hier entre l’ANAPEC, la Fédération marocaine de l’externalisation des services, la FENAGRI, Peugeot Citroën automobiles Maroc, Sumitomo Electric Group, Managem, Akwa, Ecart Services Morocco (jumia.ma), LYDEC et la Fondation marocaine de l’éducation pour l’emploi. Ce qui donne lieu à la création immédiate de 6.000 emplois directs et à l'accompagnement de 1.200 auto-entrepreneurs.

L’ANAPEC signe huit conventions pour créer 6.000 emplois directs   et accompagner 1.200 auto-entrepreneurs

Plusieurs conventions de partenariat portant sur une multitude de champs de coopération ont été signées hier entre l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) et la Fédération marocaine de l’externalisation des services, la Fédération nationale de l’agroalimentaire (FENAGRI), Peugeot Citroën automobiles Maroc (PCAM), Sumitomo Electric Group, Groupe Managem, Groupe Akwa, Ecart Services Morocco (jumia.ma), LYDEC et la Fondation marocaine de l’éducation pour l’emploi. C'était en marge d’un séminaire organisé par l'ANAPEC sur le thème «Partenariat public-privé : Au service de l’emploi, pour relever les défis et accompagner les ambitions du nouveau modèle de développement». Intervenant lors de ce séminaire, Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, a souligné : «Ce qui nous intéresse au niveau du gouvernement, c’est d’avoir naturellement des politiques efficaces de l’emploi. Et l’efficacité des politiques publiques est un grand sujet qui n'est pas l'affaire particulière du gouvernement et encore moins du ministère de l’Emploi tout seul.

C’est aussi une affaire d’investissements, d’accompagnement des programmes sectoriels et surtout de ressources à mettre en place pour répondre aux besoins». Le responsable gouvernemental a ajouté que cette question d’efficience est un défi qui nécessite un changement d’approche. Pour ce faire, enchaîne-t-il, il devient nécessaire «d’investir dans l’employabilité sans forcément attendre des résultats garantis à l'avance. Ce genre d’approches encourageantes nous en avons besoin à la fois à l’échelle nationale et territoriale», a-t-il expliqué. Selon lui, la compétitivité régionale repose sur trois piliers jugés indispensables : l’employabilité, l’insertion professionnelle opérationnelle et l’auto-entrepreneuriat.

C’est la raison d’être de cet événement qui a rassemblé plusieurs acteurs économiques -tous secteurs confondus- pour ouvrir une nouvelle ère de la coopération publique-privée. «L’évènement d’aujourd’hui marque le passage à une nouvelle génération de partenariats entre le public et le privé, et cela se traduira par l’insertion de 6000 personnes dans le cadre d’emplois durables dans plusieurs régions du pays à travers des conventions dans le secteur privé, et par l’encadrement de 1.200 porteurs de projets par des entreprises pour créer et développer leurs projets et pour leur octroyer, chaque fois que possible, des commandes», se réjouit Sekkouri. 

Pour sa part Mohamed Achiq, directeur général de l’ANAPEC, a mis l’accent sur le rôle du partenariat public-privé pour la promotion de l’employabilité. «Il s’agit d’un mode de gouvernance qui a connu un développement encourageant au Maroc, notamment avec la volonté gouvernementale d’optimiser au maximum les dépenses publiques tout en assurant l’efficience des programmes, des projets et des actions lancés. Aujourd’hui, l’objectif est d’aller au-delà des partenariats classiques, pour nouer des points innovants de convergenceWin-Wi», a-t-il relevé.

Toujours selon le responsable de l’opérateur public dans le domaine de l'intermédiation en emploi, il est extrêmement important que «les efforts de toutes les parties prenantes se convergent dans le domaine de la promotion de l’emploi ; l’État, de son côté, en s’assurant de la bonne allocation du facteur travail dans l’économie à travers des politiques et programmes ciblés ; et le secteur privé, à son tour, à travers la création de la richesse et des emplois». D’ailleurs, ajoute-t-il, les Marocains considèrent prioritaire la création par l’économie nationale de plus de valeur ajoutée et d’emplois de qualité à la hauteur de son potentiel, d’après les conclusions du rapport détaillant le nouveau modèle de développement.

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