Ce vaccin à ARN messager «s'ajoute à la liste croissante des vaccins validés par l'OMS pour une utilisation d'urgence», a-t-elle souligné dans un communiqué.
L'OMS a, déjà, homologué le vaccin de Pfizer-BioNTech, les deux sérums AstraZeneca fabriqués en Inde et en Corée du Sud et celui de Johnson & Johnson, appelé Janssen. Une décision ait attendue prochainement, selon toute vraisemblance la semaine prochaine, pour les deux vaccins chinois, Sinopharm et Sinovac.
Cette procédure aide les pays qui n'ont pas les moyens de déterminer d'eux-mêmes l'efficacité et l'innocuité d'un médicament à avoir plus rapidement accès à des thérapies et permettra au système Covax, mis en place par l'OMS avec des partenaires (l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination -Gavi- et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies) pour distribuer notamment des vaccins contre le Covid dans les nations défavorisées, de pouvoir envisager de disposer de vaccins supplémentaires.
Comme le souligne le communiqué, «l'homologation par l'OMS au titre de la procédure pour les situations d'urgence (EUL) constitue une condition préalable à l'approvisionnement en vaccins de la Facilité Covax».
Cette homologation du vaccin Moderna tombe à point nommé pour la plateforme Covax, qui est actuellement privée du vaccin d'AstraZeneca produit par le Serum Institue of India (SII), l'Inde ayant bloqué les exportations afin que les doses soient utilisées pour vacciner sa population
Il recommande que le vaccin soit utilisé pour tous les groupes d'âge à partir de 18 ans. Les experts de l'OMS conseillent par ailleurs l'administration de deux doses du vaccin Moderna avec un intervalle de 28 jours, mais estiment que cette 2e injection peut «être reportée de 42 jours» -soit six semaines- en cas de circonstances exceptionnelles, liées à une forte présence de la maladie dans un pays et à une pénurie de vaccins. Ils ne recommandent en revanche pas de réduire la dose de moitié.