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Le marché des assurances frôle les 40 milliards de DH à fin septembre

Les primes globales du secteur des assurances (hors réassureurs exclusifs) ont atteint 39,25 milliards de DH à fin septembre, en hausse de 10,5% en rythme annuel. Cette dynamique est portée par l’assurance Vie, dont les primes se sont renforcées de 14,6%, soit deux fois le rythme de croissance de la branche Non-Vie (+7,3%). En gros, le marché reste dopé par l’épargne et l’automobile, en plus de la garantie obligatoire contre les conséquences d’événements catastrophiques qui est dans sa deuxième année de mise en œuvre.

Le marché des assurances frôle  les 40 milliards de DH à fin septembre
L’épargne en dirhams continue d’être le plus important segment du marché en termes de chiffre d’affaires, devant l’automobile et les accidents corporels.

Le marché des assurances frôle les 40 milliards de DH à fin septembre, en croissance à deux chiffres sur un an. Les primes globales enregistrées par les compagnies d’assurances et de réassurance (hors réassureurs exclusifs) ont, en effet, augmenté de 10,5%, pour atteindre 39,25 milliards de DH.

Cette dynamique est portée par l’assurance Vie, dont les primes se sont renforcées de 14,6% à 17,97 milliards de DH, contre une hausse de 7,3% à 21,27 milliards pour l’activité Non-Vie. Le marché global reste dopé par l’épargne et l’automobile, en plus de la garantie obligatoire contre les conséquences d’événements catastrophiques qui est dans sa deuxième année de mise en œuvre. Pour la branche Vie, les produits d’épargne classiques (support en dirhams) ont drainé 14,20 milliards de DH à fin septembre, en progression de 13,5% sur un an. S’ajoute un gain de 40% sur l’épargne en unité de compte à 1,42 milliard de DH. 

En outre, les primes de l’assurance décès se sont améliorées de 9,1% à 2,35 milliards. L’assurance Vie renoue, donc, cette année avec la croissance après une rupture l’année dernière qui a connu une contraction de 0,3%, suite notamment à l’accès restreint aux réseaux bancaires lors du confinement. À travers la bancassurance, le marché bénéficie, entre autres, du potentiel de la conversion de dépôts bancaires en épargne dans les produits d’assurance Vie. Ces derniers offrent des taux de rendement jugés compétitifs et un cadre fiscal «avantageux».

Pour ce qui est de la branche Non-Vie, la hausse de 7,3% enregistrée sur les neuf premiers mois de 2021 est essentiellement attribuable à l’assurance automobile dont les primes se sont appréciées de 9,7% à 10,09 milliards de DH. Ce segment continue de bénéficier de la croissance du parc automobile. S’ajoute la garantie obligatoire contre les conséquences d’événements catastrophiques qui a généré à fin septembre 417,2 millions de DH de primes, en augmentation de 13,0%. La tendance haussière des primes a concerné pratiquement tous les segments de la Non-Vie notamment les accidents corporels (+5,9% à 3,52 milliards de DH), les accidents du travail et maladies professionnelles (AT & MP : +3,7% à 1,90 milliard) et l’assurance Incendie (+4,6% à 1,87 milliard).

Par ailleurs, l’analyse des primes à fin septembre montre que l’épargne en dirhams continue d’être le premier segment du marché en termes de chiffre d’affaires, devant l’automobile et les accidents corporels.

À noter que l’encours total des placements du secteur des assurances a atteint en septembre dernier 183,13 milliards de DH, en hausse de 1,1% sur un mois, selon les dernières statistiques mensuelles publiées par l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS). 

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