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Mariage des mineures : Daki met en avant l’approche participative adoptée par le Maroc pour éradiquer ce phénomène

Le Procureur général du Roi près la Cour de Cassation, Président du Ministère Public, Moulay El Hassan Daki, a mis en avant, mardi à Benguérir (province de Rehamna), l'approche participative adoptée pour la mise en œuvre des dispositions de la convention-cadre signée entre le Ministère public et le ministère de l’Education Nationale visant la lutte contre la déperdition scolaire pour la prévention contre le mariage des mineures.

Mariage des mineures : Daki met en avant l’approche participative adoptée par le Maroc pour éradiquer ce phénomène

Dans ce cadre, il a souligné que la Déclaration de Marrakech de 2020 sur la lutte contre la violence faite aux femmes, signée le 8 mars 2020 sous la présidence effective de S.A.R. la Princesse Lalla Meryem, représente une initiative pionnière et innovante, visant à garantir la convergence des interventions et leur coordination, et à soutenir l’approche participative dans le domaine de la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles et la lutte contre le mariage des mineures.

Après avoir mis l’accent sur la Vision clairvoyante et l’attention particulière que Sa Majesté le Roi Mohammed VI ne cesse d'accorder à la promotion des droits des femmes et des enfants, ainsi que l’engagement personnel de S.A.R. la Princesse Lalla Meryem, pour ériger cette question en priorité nationale, Moulay El Hassan Daki a tenu à rappeler que le Maroc, qui a ratifié la convention internationale sur les droits des enfants, a adapté sa législation nationale en fixant l'âge de capacité matrimoniale à 18 ans et en n’autorisant le mariage des mineures que dans des cas exceptionnels et sous certaines conditions.

"Le mariage des mineures représente un phénomène social où s'interfère des facteurs juridique, social, économique, religieux et culturel, ce qui démontre que l’approche judiciaire ou juridique à elle seule n’est pas susceptible d’éradiquer ce phénomène", a-t-il soutenu, relevant qu’il faudra aussi interpeler les autres espaces d’interventions tels que l’école, le secteur de la santé, les médias et la société civile sans omettre le rôle majeur et primordial de la famille.

Sur un autre registre, il a tenu à rappeler que"la rencontre d’aujourd’hui coïncide avec la célébration de la Journée internationale des droits de l’enfant (20 novembre) ainsi que de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes (25 novembre), deux dates majeures qui représentent une occasion pour évaluer les politiques et programmes visant la promotion des droits des enfants et des femmes".

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