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Malika Ahmidouch, directrice d’Intelcia IT Solutions
« Nous sommes très heureux de lancer ce cycle de conférences avec Groupe Le Matin. La thématique nous tient à cœur parce que nous sommes dans une phase de développement où nous recrutons et développons nos activités. Nous devons doubler nos activités sur la partie IT d’ici l’année prochaine en passant de 250 à 500 personnes. J’ai découvert lors de cette matinée qu’on partage des visions communes avec les différents intervenants sur les enjeux, mais aussi sur toutes les bonnes nouvelles et perspectives post-crise sur lesquels on a pu échanger. Si on devait garder une seule idée de ce débat, c’est la nécessité pour le secteur public, mais aussi le privé, de faire preuve de créativité et d’innovation, d’aller vers les nouveaux métiers et de développer des environnements de travail qui sont adaptés pour nos ressources pour leur donner envie de rester dans leur pays. Je pense que le Maroc peut ainsi aller très loin dans ce domaine. Aujourd’hui, nous avons principalement parlé des technologies et enjeux business, j’ai hâte de voir nos collègues échanger sur toutes les thématiques RH, formation et employabilité des jeunes, qui conditionnent aussi le développement de notre secteur lors de la prochaine Matinale ».
Fayssal Soulaymani, directeur Marketing & support à la vente B2B chez Orange Maroc
« Nous avons assisté à des débats de grande qualité sur des sujets très importants, à savoir l’accompagnement de la transformation numérique de l’économie marocaine et de ses acteurs. L’IT représente aujourd’hui un levier très important de transformation et de développement du business notamment, d’optimisation, d’amélioration de la satisfaction client à travers les parcours digitaux et de digitalisation de manière forte. Orange Maroc est un acteur très actif dans ce domaine, qui s’adresse à l’ensemble du marché, petites entreprises, professionnels, ou encore très grandes entreprises. Il faut noter que cette digitalisation s’est accélérée avec le contexte de la pandémie, où il y a eu des points de rupture avec les modèles anciens, avec la nécessité de travailler, d’acheter et d’étudier à distance. Le trafic post-covid est 20% supérieur qu’auparavant. C’est un nouveau palier qui a été franchi et que nous avons assumé de manière solide et sans rupture. Aujourd’hui, il y a un enjeu de généralisation de la connectivité, c’est un prérequis pour la transformation numérique de notre pays. Il faut redoubler d’efforts et mettre en place les cadres légaux, réglementaires et autres qui permettent d’aller plus rapidement. Il est également nécessaire de former plus d’ingénieurs, de développer les formations certifiantes et l’accompagnement. Orange Maroc a mis en place plusieurs caravanes pour former des centaines de professionnels sur l’utilisation de l’outil digital, il faut que tous les acteurs se mettent à cet effort parce que c’est une condition importante pour accompagner cette transformation numérique ».
Sanaa Tazi, directrice générale de Maroc Numeric Cluster
« Cette rencontre a été très intéressante puisqu’on a pu aborder l’état des lieux du secteur de manière très concrète et dresser une feuille de route avec des jalons en accord avec le nouveau modèle de développement. Maroc Numeric Cluster, infrastructure à gouvernance mixte (public et privé), est amenée à faire ce travail, de par la nature et la pluralité des acteurs qui y transitent. Les trois volets qui nous intéressent aujourd’hui sont d’abord tout ce qui a trait à l’innovation pour le leadership avec l’étude, la veille, la recherche et développement et les technologies disruptives à mettre en place au Maroc pour qu’il puisse assoir sa position de leader et de hub digital aux niveaux africain et international. Le deuxième volet concerne l’innovation pour les réformes où nous abordons les aspects relatifs à la veille réglementaire et fiscale pour pouvoir créer un avantage concurrentiel pour le secteur et ne pas le pénaliser. Enfin, nous avons adressé les questions d’innovation pour le développement pour préparer les compétences de demain. Car, il y a aujourd’hui un manque incroyable de profils et une absence de compréhension des métiers de l’IT. »
Mehdi Kettani, CEO de DXC Technology Morocco
« Cette matinée était très intéressante parce qu’on avait un panel d’acteurs du secteur de différents horizons en allant du cluster digital en passant par des entreprises de BPO, d’IT ou de conseil. Nous avons pu échanger sur les enjeux et défis du digital et des technologies au Maroc et dans le monde et comment le Royaume peut se positionner dans ce domaine. Je pense que nous avons une opportunité phénoménale depuis la Covid-19 de créer de la croissance au Maroc en particulier. On en sait quelque chose puisqu’on réalise une croissance à deux chiffres tous les ans dans ce secteur de la tech qui est en train d’exploser aujourd’hui. Notre chiffre d’affaires est réalisé essentiellement à l’export, en travaillant avec des entreprises dans le monde entier, que ce soit sur les infrastructures, le développement applicatif ou la cybersécurité. Faisons en sorte de former beaucoup plus de personnes dans ce monde de la tech et de rapprocher l’université de l’entreprise pour qu’on puisse faire de la croissance et se connecter au mieux au monde dans ce secteur. »
Nasser Kettani, membre du bureau de l’Apebi, fondateur de Kettani Digital Consulting et Hidden Clouders
« Le secteur de l’IT et des télécoms est l’épine dorsale à la transformation de notre modèle de développement. Les différents acteurs du secteur ont évoqué lors de cette matinée les enjeux d’infrastructures, des compétences, de l’innovation et de la nécessité de soutenir les startups, mais aussi les problématiques de réglementation sur les plans technologique et fiscal. Je suis ravi de voir les représentants du secteur, entrepreneurs, champions nationaux, associations et fédérations travailler ensemble pour adresser les différentes problématiques. Je pense qu’il y a encore beaucoup de chemin à faire, beaucoup de choses à débattre lors des prochaines rencontres, mais en tout cas merci pour cette Matinale qui donne l’opportunité aux différents acteurs, aux différents représentants du secteur de discuter de manière sereine et de poser les vrais sujets pour notre Maroc de demain. »
