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La problématique des ressources humaines est l’un des principaux freins au développement des activités dédiées à la culture et à la jeunesse. Selon le nouveau ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, la résolution de cette problématique est l’une des priorités qui nécessitent la mobilisation de tous. Présentant le budget des départements qu’il dirige, devant la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication de la première Chambre, le ministre a affirmé qu’il faudra lancer une réflexion pour trouver les bons moyens de faire fonctionner les maisons de jeunes au moment où le PLF ne consacre pas de postes aux départements de la jeunesse et de la culture. En attendant de trouver ces moyens, le ministre annonce une opération concrète. Celle de la mise en place d’un «pass jeunesse». Ce document sera concrétisé avec la collaboration du secteur privé, des entreprises publiques et des collectivités territoriales afin de permettre aux jeunes Marocains de bénéficier d’une panoplie de services prochainement. En ce qui concerne le secteur de la presse, le responsable a assuré que les consultations avec les différents acteurs sont lancées dans le but d’élaborer une nouvelle conception de l’aide publique à la presse écrite et électronique. Dans ce sens, le ministre a rappelé qu’une enveloppe de 345 millions de dirhams a été consacrée pour soutenir le secteur en 2021.
Lors de son intervention, le ministre a également annoncé qu’une étude de faisabilité était en cours pour la réalisation d’une zone dédiée aux projets audiovisuels et au développement des jeux électroniques. Un budget de 80 millions de dirhams est consacré au projet. Toutefois, le ministre estime qu’une telle enveloppe reste en dessous des attentes. Optant pour un partenariat public-privé pour concrétiser le projet, le responsable a assuré qu’il faudra mobiliser pas moins de 200 millions de dirhams pour assurer sa réussite. Par ailleurs, M. Bensaïd a annoncé que la prochaine édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) se tiendrait à Rabat et non à Casablanca, comme à l’accoutumée. Ce changement s’explique par la mobilisation des infrastructures de la capitale économique, consacrées habituellement à cet événement, pour la mise en place d’une structure hospitalière dédiée aux patients atteints de la Covid-19. Le choix de la ville de Rabat s’explique, quant à lui, par sa consécration, en 2022, capitale de la culture africaine, souligne le ministre.
