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Révocation d'un enseignant du primaire : La mise au point du MEN

La révocation d'un enseignant du primaire de la direction provinciale de Settat est une décision purement administrative encadrée par les lois en vigueur, qui s'appliquent à tous les fonctionnaires du secteur public, a affirmé le ministère de l'Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Révocation d'un enseignant du primaire :  La mise au point du MEN
Le ministère affirme sa volonté de préserver le temps scolaire et le droit à la scolarisation, qui est un droit constitutionnel sacré qui doit être à l’abri de toute atteinte. Ph : DR

Dans une mise au point, mercredi, le ministère a réfuté ce qui a été publié, récemment, soit par certains sites électroniques et réseaux sociaux, soit par l’intéressé lui-même (S.N) sur sa situation, en avançant que «la décision de sa révocation a été prise à titre de représailles à cause de ses écrits».

Le ministère a précisé que l'intéressé avait été traduit devant le conseil disciplinaire régional le 12-11-2020, en raison de son manquement à son devoir professionnel, de son absence injustifiée du travail, de son abus des certificats médicaux, du fait de quitter le territoire national sans autorisation, de son insubordination vis-à-vis de ses supérieurs hiérarchiques et de sa violation des règles de la correspondance administrative.

Le problème a commencé quand l’intéressé a présenté un certificat médical de 30 jours, à partir du 12-09-2019, suite à quoi la direction provinciale a mené un contrôle administratif le 01-10-2019, ayant établi que l’intéressé ne s’est pas servi de la permission d’absence pour raison médicale dont il bénéficiait pour recevoir les soins. Ainsi, la direction provinciale lui a adressé un ordre de reprise du travail le 02/10/2019 et reçu une réponse de sa part, dans laquelle il indique bénéficier d’une permission médicale, tout en utilisant des propos qui transgressent les règles de correspondance administrative.

L’intéressé a, de même, refusé d’accomplir la contre-visite, suivant un courrier du délégué du ministère de la Santé, président de la commission médicale en date du 17-10-2019, sous le n° 612/2019, relève le communiqué, ajoutant que devant cette situation, une commission provinciale a été chargée de mener une enquête.

Le ministère affirme sa volonté de préserver le temps scolaire et le droit à la scolarisation, «qui est un droit constitutionnel sacré qui doit être à l’abri de toute atteinte» et qu’il prendra, à cet effet, les mesures administratives en vigueur.

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