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Avant de croiser le fer avec le Soudan, vendredi, pour le compte de la cinquième journée des qualifications pour la Coupe du monde Qatar 2022 (groupe I), le sélectionneur Vahid Halilhodzic avait clairement annoncé le ton : «Nous avons réussi de bonnes performances lors des premiers matchs et il faudra confirmer en remportant les deux dernières rencontres». Les Lions de l’Atlas ont réussi à donner raison à leur coach, vendredi, et remettront certainement le couvert ce mardi, au moment de recevoir la Guinée au complexe Mohammed V (20 h), pour le compte de la dernière rencontre du groupe I.
Le Maroc avait déjà assuré sa qualification avant d’affronter le Soudan, affichant des statistiques plus qu’encourageantes, mais la victoire avec la manière semblent toujours l'objectif primordial pour le coach franco-bosniaque, qui n’était pas entièrement satisfait après le duel de vendredi. «Est-ce qu’on doit toujours être exigeant ? Je suis satisfait du résultat, mais pas de la manière… On doit faire mieux si on espère obtenir la sixième victoire». Mardi au complexe Mohammed V, les Lions de l’Atlas ne seront donc certainement pas en balade de santé face à la Guinée, puisque Vahid Halilhodzic attend des réponses sur la pelouse ! Le Maroc est la seule formation africaine capable de réussir le sans-faute lors de la première phase des qualifications, avec 5 victoires successives à son compte.
Les autres cadors continentaux ont tous perdu des points, même ceux qui ont maintenu leur invincibilité (l’Algérie, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et l’Égypte). Les Lions de l’Atlas affichent également la deuxième meilleure ligne d’attaque avec 17 buts (derrière l’Algérie avec 23 pions) et la deuxième meilleure défense (un but encaissé, derrière le Mali qui n’a encaissé aucun but). Mardi à Casablanca, coach Vahid n’aura donc d’yeux que pour la victoire, tout en comptant sur les efforts de ses joueurs pour apporter plus de densité et de diversification au niveau des attaques.
En effet, le sélectionneur avait estimé vendredi que son équipe a trop concentré ses efforts sur l’axe du terrain en phase offensive, appelant ses attaquants à opter davantage pour les couloirs.
