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Le mois de novembre aura été fatal pour plusieurs techniciens œuvrant en Botola Pro Inwi D1, dont le dernier en date est l’Algérien Nabil Neghiz. Samedi, à l’issue d’une réunion entre l’entraîneur et le président du Mouloudia d’Oujda, Mohamed Houar, le club de l’Oriental a annoncé, via un communiqué officiel, une «séparation à l’amiable» avec Neghiz. La défaite face au Rapide Oued Zem, bon dernier du classement général, lors de la 12e journée de la Botola D1 (1-0), aura été la goutte qui a fait déborder le vase. En effet, sous les ordres de l’Algérien, le Mouloudia d’Oujda marque le pas depuis sept journées, cumulant cinq défaites et deux nuls. Les deux défaites face au Youssoufia de Berrechid et au Rapide Oued Zem, deux équipes du bas du classement, ont particulièrement accéléré cette décision, sachant que le club occupe désormais la quatorzième place du classement général, aux abords de la zone de relégation (10 points à son actif, à une seule unité du premier relégable). Toujours dans son communiqué, le MCO précise que la séparation avec Nabil Neghiz prend effet «le lundi 29 novembre», tout en remerciant le technicien algérien pour les «efforts consentis depuis le début de sa mission».
Le bureau dirigeant du MCO sous le feu des critiques
Cette séparation intervient dans un moment très délicat pour le Mouloudia d’Oujda, en proie à une vive crise financière et dont les supporters critiquent la gestion de l’actuel bureau dirigeant, chapeauté par le président Mohamed Houar. Les fans reprochent aux dirigeants, entre autres, le fait d’avoir laissé partir l’ancien coach français Bernard Casoni, qui avait réussi d’excellents résultats avec le club la saison écoulée (5e au classement final, qualifié en Coupe arabe). Les supporters réclament ainsi le départ du bureau dirigeant et du président, assurant que les changements apportés au niveau du banc de touche de l’équipe ne seront pas suffisants.
Nabil Neghiz est le septième entraîneur démis de ses fonctions rien qu’au cours du mois de novembre, après Faouzi Jamal (Olympic de Safi), Bernard Casoni (Ittihad de Tanger), Amine Benhachem (Fath de Rabat), Lassaad Chabbi (Raja de Casablanca), Mounir Chebil (Rapide Oued Zem) et Aziz Kerkach (Olympique de Khouribga). À cette liste pourrait s’ajouter un huitième nom prochainement, à savoir Réda Hakam, qui n’arrive toujours pas à sortir le Hassania d’Agadir de la zone de turbulence.
