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Nasser Kettani : «Le Maroc doit encourager tous les métiers innovants, et ce à travers une fiscalité différentielle»

"Si nous voulons un modèle de développement qui s'inscrit dans une logique de création de valeur, nous devons encourager tous les métiers innovants qui nous permettent de nous transformer, et ce à travers une fiscalité différentielle". . C'est ce qu'à indiqué Nasser Kettani, membre du bureau de l'APEBI lors de son intervention à la première matinale du cycle de conférences organisé par Groupe Le Matin, en partenariat avec Intelcia Group, sur le thème des métiers de l'IT et des Télécoms.

Nasser Kettani : «Le Maroc doit encourager tous les métiers innovants, et ce à travers une fiscalité différentielle»
Ph.Sradni

Le Maroc doit «Le Maroc doit mettre en place une fiscalité qui encourage la création de valeur et qui décourage la rente et les métiers transactionnels. Et ce n’est pas ce que nous avons aujourd’hui», assure Nasser Kettani, membre du bureau de Fédération marocaine des technologies de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (APEBI), qui intervenait lors d’un débat autour des métiers de l’IT et des télécoms, initié par Groupe Le Matin dans le cadre de son cycle de conférences.

L’expert a ainsi plaidé en faveur d’une fiscalité différentielle au profit des métiers créateurs de valeur. «Si nous voulons vraiment un modèle de développement nouveau qui soit dans une logique de création de valeur, nous devons encourager tous les métiers innovants qui nous permettent de nous transformer, et ce à travers une fiscalité différentielle», a-t-il suggéré.

Il a également souligné l’importance de favoriser le développement de technologies «Made in Morocco». «Il faut bien évidement encourager le Made in Morocco et la création de valeur locale. C’est essentiel. Mais je ne pense pas que l’on puisse faire du 100% Made in Morocco en matière de digital. Cela n’a pas de sens», relève-t-il.

«On continuera certainement à importer un certain nombre de technologies tout en produisant localement», précise-t-il, appelant à encourager la production locale de technologies à travers notamment une réglementation adaptée, des mesures fiscales incitatives et des mécanismes d’investissement nouveaux, l’idée étant de briser le cycle de dépendance.

«Je pense que dans certain cas, il sera question de souveraineté nationale. Par exemple, si on décide que l’agriculture est un sujet de souveraineté nationale, l’agritech devrait l’être aussi», a-t-il noté.

 

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