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Pour le quatrième jour consécutif, le débat sur l’imposition du pass vaccinal pour accéder aux tribunaux du Royaume continue de diviser les avocats. Mais si les manifestations se sont poursuivies dans plusieurs villes du Royaume, à Casablanca le bâtonnier du barreau de Casablanca, Maître Taher Mouafak, est parvenu à un accord avec les responsables au sein de la Cour d’appel de Casablanca.
Une décision qui a provoqué des réactions divergentes chez les avocats. L’accord, conclu mercredi avec Abdelaziz Fathaoui, premier président de la Cour d’appel de Casablanca, Najim Bensami, procureur du Roi près la même Cour, consiste à assurer le contrôle des pass vaccinaux, en coordination avec l’Ordre des avocats, à travers les tribunaux affiliés à la circonscription juridique de Casablanca.
L’accord aura été insuffisant pour persuader certains avocats qui ont manifesté jeudi devant les tribunaux pour contester la décision de rendre le pass vaccinal obligatoire pour l’accès à ces locaux.
Par ailleurs, on a noté l’évacuation des barrières de sécurités placées devant la porte principale de la Cour d’appel de Casablanca où les avocats ont repris leurs activités normalement, sans avoir à présenter leur pass à l’entrée.
Reste que cet accord a créé une polémique dans les rangs des avocats, entre ceux qui l’approuvent et le qualifient de «solution équilibrée pour mettre fin à la tension au sein de la profession», et ceux qui estiment qu’il ne règle pas le problème d’origine lié à l’obligation du pass vaccinal. Ces derniers regrettent également que l’accord «soit signé de manière unilatérale sans impliquer l’ensemble des parties».
Et d’ajouter qu’ils ont été surpris de découvrir le contenu de cet accord sur les réseaux sociaux, au moment où ils étaient mobilisés pour organiser une manifestation jeudi devant la Cour d’appel de Casablanca.
