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Réalisée en collaboration avec l’entreprise d’évènementiel suédoise In-Ter-Art, cette exposition rend hommage à la profonde relation qui unit l’Homme à la nature, mettant en exergue les multiples similitudes entre une femme et notre mère Nature. Selon l’artiste Fatima El Hajjaji, «cette exposition véhicule deux messages essentiels, le premier est celui de la féminité à travers les femmes dans toute leur diversité, loin des stéréotypes et des préjugés. Puis, le deuxième est celui qui appelle à la conservation de la nature». Et d’ajouter que la collection exposée présente l’identité féminine de la nature tout en honorant les femmes du monde entier, en rappelant leurs droits, en essayant de bannir les stéréotypes et en promouvant un changement positif. C’est de cette manière que l’artiste El Hajjaji explore, avec ses créativités, le domaine de la mode aux côtés de sa fille Imane Belmkaddem, fondatrice de la marque suédoise/marocaine Taragalte Stockholm.
Ce mariage très fructueux entre arts plastiques et mode donne lieu à une marque qui encourage une mode durable à travers des vêtements uniques, avec zéro déchet de tissu. Sachant que Fatima El Hajjaji est une artiste qui s’inspire de la beauté de la nature, en réalisant des œuvres, dont le message est de préserver cette nature, une cause que Fatima a défendue depuis plus de 23 ans. Son œuvre évoque, de ce fait, la transition d’une forêt de contes de fées dans toutes ses couleurs et saisons à la forêt dégradée par la pollution et l’invasion du béton. Ce nouveau projet de Fatima El Hajjaji a permis à sa collection de voyager un peu partout dans le monde. D’ailleurs, l’année 2021 a été très riche, pour elle, en participations à l’échelon international. Sa collection «La nature est une femme» a été présentée dans plusieurs Fashion Week et manifestations de mode internationales, se déplaçant de Stockholm à Cluj, de Singapour à Buenos Aires, en passant par Dubaï ou encore Novi Sad.
Rappelons que Fatima El Hajjaji est allée très loin dans sa recherche pour se construire une identité et une empreinte dans les arts plastiques au Maroc. Elle en est sortie avec un style propre à elle. Une sorte de «paysagisme irréel», comme le constatent plusieurs critiques. Mais qui ne manque pas de soulever les problématiques écologiques et environnementales.
L’artiste-peintre et chercheur en esthétique Azdine Hachimi Idrissi considère ses créations d’«univers imprégné de quiétude avec des intitulés d’œuvres invitant à la promenade». Et d’ajouter que le travail de Fatima El Hajjaji allait connaître une nette évolution. Une prise de conscience exacerbée a amené l’artiste à questionner son approche et à porter un autre regard sur la nature pour la défendre contre la dégradation. Tout un référentiel d’espoir, symbole d’une quête vers un monde plus serein. C’est d’ailleurs toute la signification de l’art accompli de Fatima El Hajjaji qui ravit et enchante l’œil… avec un art engagé, inscrit dans un message universel qui a valu à ses peintures de figurer dans plusieurs collections privées et publiques, notamment celles de Bank Al-Maghreb, de la Fondation Groupe CDG, de la Société Générale et autres prestigieuses institutions.
