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Omicron : la 3e dose du vaccin Pfizer offre une protection de 75%, le rappel d'AstraZeneca protège à 70%

Après les deux premières doses du vaccin anti-covid, l'efficacité contre omicron tombait à environ 40% pour Pfizer, a relevé l'Agence britannique de sécurité sanitaire. Les responsables précisent qu'après une troisième injection, la protection contre les symptômes modérés de la maladie s'élève à environ 75% pour Pfizer et 70% pour AstraZeneca.

Omicron :  la 3e dose du vaccin Pfizer offre une protection de 75%, le rappel d'AstraZeneca protège à 70%

Les vaccins anti-Covid de rappel offrent une protection allant jusqu'à 75% contre une infection modérée au variant Omicron, selon de nouvelles données publiées vendredi par l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA).

Le niveau de protection offert par une troisième dose contre le variant Omicron est inférieur d'environ 20% à celui offert contre le variant delta, ont indiqué des experts de l'UKHSA qui ont fait une étude sur plus de 500 personnes infectées par le nouveau variant.

Les responsables ont constaté qu'après deux doses, l'efficacité du vaccin contre omicron tombait à environ 40% pour Pfizer, a relevé l'UKHSA, précisant qu'après une troisième injection, la protection contre les symptômes modérés de la maladie s'élève à environ 75% pour Pfizer et 70% pour AstraZeneca.

L'Agence pense que les rappels offriront une protection encore plus forte contre les formes graves de la maladie, mais ces données ne sont pas encore disponibles car "aucune personne touchée par Omicron n'a été admise à l'hôpital".

Pour Mary Ramsay, responsable de la vaccination à l'UKHSA, "ces premières estimations doivent être traitées avec prudence, mais elles indiquent que quelques mois après le deuxième vaccin, le risque de contamination au variant Omicron est plus élevé que celui de la souche Delta".

"Les données suggèrent que ce risque est considérablement réduit après un vaccin de rappel, et j'invite donc tout le monde à se faire vacciner dès que possible", a-t-elle ajouté, soulignant que l'Agence s'attend "à ce que les vaccins offrent une plus grande protection contre les complications graves du Covid-19".

À l'issue d'une réunion de crise, le gouvernement britannique a annoncé vendredi que le nombre de cas du variant Omicron "double tous les deux ou trois jours en Angleterre, et peut-être même plus rapidement en Écosse", notant que "30% des cas signalés à Londres sont du variant Omicron" qui a été identifié dans le pays il y a seulement quinze jours.

L'UKHSA estime qu'Omicron devrait devenir le variant dominant au Royaume-Uni d'ici la mi-décembre.

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