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Le patronat révèle au gouvernement sa liste de chantiers prioritaires

Ils sont au nombre de six. Les chantiers prioritaires sur lesquels veut travailler le patronat avec le gouvernement ont été présentés, jeudi au siège de la CGEM, à Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances. Les détails.

Le patronat révèle au gouvernement sa liste de chantiers prioritaires

Les chantiers prioritaires sur lesquels le patronat veut travailler avec le gouvernement en 2022 sont désormais connus. Ils ont été révélés lors de la réunion du Conseil national de l’entreprise (CNE) de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), tenue jeudi dernier, au siège de la CGEM. Et c’est Mehdi Tazi, vice-président général de la centrale patronale, qui les a présentés à Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances. Au nombre de six, ces chantiers constituent, selon la CGEM, les leviers d’une relance économique. Ainsi, explique Tazi, promouvoir le Made in Morocco et changer le code des marchés publics pour l’intégrer arrive en tête des priorités.

Le deuxième chantier est celui de créer un mécanisme d’accompagnement intégré, dédié aux PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI) marocaines, notamment pour l’export. La CGEM propose à cet effet de faire évoluer tamwilcom (SNGFE) vers une banque publique d’investissement orientée PME et ETI. Elle préconise également de renforcer la SMAEX pour accompagner les entreprises vers certains pays où le risque est élevé pour s’y aventurer sans accompagnement. Le 3e chantier est celui de mettre en œuvre les outils du Fonds Mohammed VI pour l’investissement. Le patronat appelle, à ce propos, à mettre une solution de distribution de quasi-fonds propres, avec des fonds sectoriels de 2 à 3 milliards de DH. Il demande aussi de décliner ce fonds en fonds régionaux. Le 4e chantier prioritaire, révélé devant la ministre de l’Économie et des Finances, consiste à encourager l’entrepreneuriat.

Pour ce faire, la CGEM aspire à un allégement du cadre réglementaire pour les startups et les capitaux privés pour permettre le développement d’un écosystème d’AgTech, Fintech, HealthTech, EdTech… tout en leur facilitant l’accès au financement et aux marchés. Le 5e chantier, lui, porte sur l’implémentation des recommandations du nouveau modèle de développement (NMD) et de la loi-cadre sur la fiscalité à l'horizon 2025. L’idée est de converger vers un taux unifié d’IS de 20% à cet horizon, de consacrer le principe de la neutralité de la TVA et d’intégrer, de manière assumée, le secteur informel. Le 6e et dernier chantier présenté par la CGEM est celui d’accélérer la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’inclusion financière. Comment ? En généralisant la dématérialisation des paiements à travers le Mobile Payment, en développant davantage le champ de la microfinance dédié aux femmes, aux ruraux et aux TPE et en développant une offre d’assurance plus inclusive.

 

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