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PLF 2022 : Aucun signe d’une véritable relance, selon le CMC

PLF 2022  : Aucun signe d’une véritable relance,  selon le CMC
Selon le CMC, tabler sur un taux de croissance de 3,2% ne correspond nullement à la politique volontariste préconisée par le modèle qui projette d’atteindre une croissance de 6% l’an pour la période de démarrage.

Le projet de loi de Finances 2022 (PLF) s’inscrit dans la continuité pour le Centre marocain de conjoncture (CMC). Dans son analyse de l’impact des mesures contenues dans le PLF 2022, le Centre note qu’une première lecture des grandes lignes du projet de Budget présenté devant les deux Chambres du Parlement fait ressortir une «certaine continuité» de la politique budgétaire des exercices antérieurs. «Et si le projet ne se déclare pas comme d’austérité au regard de la profonde récession qui ronge l’économie, il ne s’en éloigne que de peu», estiment les économistes du Centre. En effet, pour le CMC, «à un moment où tous les pays de la planète ont dérogé aux règles de prudence budgétaire et se sont engagés dans des plans de relance conséquents avec d’importantes enveloppes pour le financement, aucun signe d’une véritable relance ne transparaît au travers du projet de Budget établi pour 2022».

Le CMC estime que les hypothèses ayant présidé à l’établissement du PLF 2022 ne cadreraient pas avec les objectifs tracés dans le nouveau modèle de développement. «Tabler sur un taux de croissance de 3,2% ou faire de telle sorte que l’économie arrive à ce taux ne correspondent nullement à la politique volontariste préconisée par le modèle qui projette d’atteindre une croissance de 6% l’an pour la période de démarrage», souligne le Centre. Il juge qu’une révision des hypothèses conventionnelles serait opportune, en particulier celles concernant le prix du pétrole et du gaz et le taux d’inflation jugé amplement plus vif que 1,2% anticipé dans le projet de texte. «Autre bémol ou source d’incompréhension, l’écart entre le discours de présentation et les chapitres du projet», estime le CMC. Ce dernier explique cette différence par le peu de temps dont a disposé le nouveau gouvernement pour la préparation du projet. 

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