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Un inspecteur de police de la brigade anti-gangs relevant de la préfecture de police de Casablanca a été contraint, jeudi 21 janvier, d'utiliser son arme de service pour neutraliser le danger émanant de deux repris de justice qui ont exposé trois policiers à une agression physique et menacé la sécurité des citoyens.
Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique que des patrouilles de police et la brigade anti-gangs étaient intervenues dans le quartier «Attacharouk» situé dans la zone de Bernoussi à Casablanca afin d'interpeller le suspect principal, qui était dans un état de forte impulsivité, menaçant la sécurité des personnes et des biens à l'aide d'une arme blanche et d'une bonbonne de gaz. Et d'ajouter que le prévenu a causé des dégâts matériels à des commerces en complicité avec un deuxième individu connu lui aussi pour ses antécédents judiciaires.
Le principal suspect a opposé une résistance violente au moyen d'un objet contondant et d'une bonbonne de gaz, tandis que son complice lui fait parvenir des verres et des bouteilles en verre pour cibler les policiers, relève le communiqué, ajoutant que trois fonctionnaires de police ont été blessés au niveau de la tête, l'épaule et l'avant-bras.
Face à cette situation, un élément de la brigade anti-gangs a été contraint de tirer une balle de sommation pour repousser l'attaque et appréhender les deux mis en cause, précise la même source.
Les trois policiers blessés ont été transférés à l'hôpital pour recevoir les soins nécessaires, alors que les deux suspects ont été placés en garde à vue à la disposition de l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent afin d'élucider les tenants et aboutissants de cette affaire, conclut la DGSN.
