Le film marocain «La Marche verte», qui propose de vivre d’un point de vue cinématographique cette étape phare du processus de parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume, est projeté dans le cadre de la huitième édition du Festival annuel du film arabe de Dublin (DAFF), qui se tient en ligne du 8 au 12 décembre.
«La Marche verte» est un film qui raconte «les histoires de Marocains ordinaires qui ont répondu à l’appel de Feu S.M. Hassan II en participant à une Marche pacifique en novembre 1975 pour récupérer le Sahara marocain», peut-on lire sur le site internet du festival.
Le film explore également le rôle et l’importance de la voix des 3.500 femmes ayant pris part à cette Marche pacifique de 350.000 volontaires, ajoute la même source.
Cette œuvre de Youssef Britel retrace cette épopée glorieuse du point de vue de différents personnages, joués, entre autres, par Mourad Zaoui, Mohammed Choubi, Mohammed Khouyi, Nadia Niazi, Saadia Azgoun et Driss Roukhe.
Organisé par le cinéaste aux multiples nominations aux Oscars Jim Sheridan et la réalisatrice Zahara Moufid, le Festival se tient pour la deuxième année consécutive en ligne pour se conformer aux restrictions sanitaires imposées par la pandémie du coronavirus.
Six longs métrages arabes sont diffusés sur le site web du DAFF au cours de cette édition, tout au long de laquelle les feux de la rampe sont projetés sur plusieurs longs et courts métrages qui explorent la vie des femmes arabes.
En plus de mettre en lumière la vie de ces femmes, ces productions donnent également au public l’occasion de découvrir le travail de réalisatrices arabes les plus en vue.
Dans le cadre de sa programmation gratuite, le DAFF prévoit également la projection du long métrage «Chaïbia, la paysanne des arts», dans lequel Youssef Britel revient sur la vie de l’artiste-peintre marocaine la regrettée Chaïbia Talal, dont les œuvres colorées et abstraites ont été comparées à celles de Pablo Picasso.