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Les propriétaires des hammams et douches de Casablanca appellent à sauver le secteur

Les propriétaires des hammams et douches de Casablanca appellent à sauver le secteur

La pandémie du coronavirus a bouleversé le monde du travail. Les hammams et bains publics sont considéré comme l'un des secteur les plus touché au Maroc. Afin de protester contre la fermeture  de ces espaces qui dure depuis des mois et déplorer l’impact de la crise sanitaire sur leur activité, le Syndicat national des propriétaires des hammams et douches de Casablanca organise demain jeudi 21 janvier à 11h, un nouveau sit-in devant la Wilaya de Casablanca.

«Alors que nous nous attendions à ce qu’on nous permette enfin de reprendre nos activités, nous étions une nouvelle fois désagréablement surpris d’apprendre que le gouvernement a décidé de prolonger de deux semaines supplémentaires les mesures restrictives à compter du 19 janvier, pour lutter contre le coronavirus. Le gouvernement a omis de nouveau de discuter du problème de fermeture des bains traditionnels et douches publiques, ce qui nous met dans une situation très critique. Nous avons beau espéré que le gouvernement mette en place des mesures spécifiques pour nous accompagner et sauver ce secteur, mais absolument rien n’est fait, comme si les 140.000 employés qui se sont retrouvés du jour au lendemain sans aucun revenu, n’existaient pas», fustige Abdellah Atrih, secrétaire général du Syndicat national des propriétaires des hammams et douches de Casablanca.

«Nous avons adressé de nombreuses lettres aux responsables afin de leur demander de réagir mais elles sont restées sans réponses. Et comme si cela n’était pas suffisant, on nous demande aujourd’hui de payer les impôts alors qu’on nous a forcé d’arrêter nos activités depuis des mois. Face à cette triste situation, nous avons appelé tous les propriétaires des hammams et douches de Casablanca à faire une estimation des dépenses prévues pour réaliser les travaux de mise à niveau du sol, des chaudières et des canalisations qui se sont dégradés en raison de la longue période de fermeture. Et ce pour commencer les démarches pour poursuivre le gouvernement en justice afin de nous rembourser», a conclu Abdellah Atrih. 

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