La COMADER, qui constitue avec les Chambres des pêches maritimes (CPM), une partie intervenante dans cette affaire, conteste la recevabilité du recours du "polisario" devant le tribunal européen, considérant qu’il n’a pas la légitimité pour attaquer les accords agricole et de pêche entre le Maroc-UE. Interrogé par Le Matin, Rachid Benali, vice-président de la Comader, rappelle que ce n’est pas la première fois que le Maroc fait face à une telle manœuvre politique. « en 2015, nous avons eu une situation pareille et on a eu gain de cause à l’appel ». Aujourd’hui, rappelle-t-il, nous avons d'autres parties intervenantes qui nous soutiennent, comme la France et l'Espagne, et nous finirons par gagner ce procès.
Le vice-président de la Comader indique également que cet événement n’aura aucun impact sur la coopération entre le Maroc et l’UE. « Les exportateurs vont poursuivre leurs activités. Nous leur demandons d’avoir confiance dans leur pays et d’investir dans les régions du Sud exactement comme partout ailleurs au Maroc », affirme-t-il. Pour le responsable, le Maroc est ouvert également sur d’autres marchés comme la Grande Bretagne, les Etats Unis, l’Asie. «Nous avons confiance dans la justice européenne, on fera le maximum pour gagner cette affaire et nous n’allons pas céder au chantage », affirme le responsable qui rappelle que cette décision ne portera pas atteinte aux relations du Maroc avec l'UE.