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Lancée du premier avril au 30 juin derniers, par la commission des directeurs des laboratoires de recherche relevant de ladite Faculté, cette manifestation visant à mettre en relief les créations artistiques des étudiants au temps de la pandémie, a connu la participation d’étudiants inscrits dans cet établissement d'enseignement supérieur au titre de l’année universitaire 2019-2020.
Les étudiants candidats à ce concours ont été en lice pour décrocher l'un des prix concernant les catégories du «Zajjal», «la poésie», «le haïku», «la nouvelle», «les mémoires et le journal», «les fresques», «les arts plastiques», «la chanson», «l’art photographique», «la création numérique», «les oeuvres audiovisuelles» (comique et documentaire ne dépassant pas 5 minutes), «les études, recherches et cartes» (dans la limite de 30 pages) en langues française, amazighe, darija, arabe et anglaise.
Intervenant à cette occasion, le président de l’UCA, Moulay Hassan Hbid, a indiqué que l’université est appelée à jouer le rôle de développement des talents et compétences des étudiants et ce, aux côtés de ses rôles classiques de transmission de la connaissance et de formation des compétences, de la promotion de la cohabitation, de la tolérance et de la fraternité.
L’édification de la nation requiert de concilier ses deux composantes essentielles, a-t-il ajouté, mettant en relief, au passage, la sagesse et la clairvoyance de S.M. le Roi Mohammed VI dans la gestion de la pandémie de la Covid-19, ayant permis d'ériger le Royaume en modèle au niveau mondial.
Le doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines, Abderrahim Benali a, pour sa part, souligné que la pandémie a été un véritable catalyseur, qui a poussé les administrations à réfléchir à mettre en place des solutions innovantes afin de garantir la continuité des services publics durant cette conjoncture exceptionnelle.
A noter que le jury de ce concours présidé par le directeur du laboratoire des analyses des discours et des structures des connaissances relevant de cette Faculté, Moulay Youssef Idrissi, a retenu quelque 149 œuvres parmi des centaines déposées.
Dans la catégorie de la poésie, le prix est revenu à l’étudiant Hamza Abaâch, alors que l’étudiante Meryem Omari s’est adjugée le prix de la catégorie du poème en vers libres.
Le prix de la nouvelle en langue arabe a été remporté par l’étudiant Mohamed Laghrissi, alors que le prix de la nouvelle en langue française est revenu à l'étudiante Mahassine Haddad.
Dans la catégorie de la nouvelle en anglais, c’est l’étudiante Fatima Zahra Rabaâoui qui a remporté ce prix, tandis que le prix la catégorie des mémoires (en langue arabe) est revenu à Abderrahim Ouiri.
Le prix de la catégorie «journal» (en arabe) est revenu à Kaoutar Tarbouch alors que celui de la catégorie du journal et mémoires (en français) a été remporté par l’étudiante Khaoula Maslouhi.
Le jury a attribué les prix des arts plastiques à l’étudiant Ahmed Ait Hamou, de la catégorie de la chanson à Ikhlass Benatou, du film documentaire à Nawal Aâririb, celui de la vidéo artistique à Moulay Ismail Abdourabouh et celui des podcasts à Abdessamie Al Bouhtori.
Les prix des catégories «les études, recherches et cartes», «la peinture numérique», «la peinture» ont été remportés respectivement par Abdessamad Zohor, Ait Moussa Mohammed et Moncef Agourram.
Ainsi, le jury a octroyé des certificats de participation aux étudiants ayant participé à ce concours, outre des certificats de mérite et des présents au profit des lauréats des prix des différentes catégories de création estudiantine.
