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L'ONUSIDA tire la sonnette d'alarme

440 000 morts liées au sida pourraient être évitées en atteignant les objectifs proposés par l’ONUSIDA concernant les obstacles sociétaux et juridiques, selon l’ONUSIDA qui vient de dévoiler les résultats d'une récente étude.

L'ONUSIDA tire la sonnette d'alarme

 

" L’absence de progrès concernant la stigmatisation et la discrimination liées au VIH entraverait les efforts pour atteindre les objectifs de dépistage et de traitement du VIH, ainsi que de suppression de la charge virale, ce qui se solderait par 440 000 décès supplémentaires liés au sida entre 2020 et 2030", signale l'ONUSIDA Dans une nouvelle analyse.

Selon la même source, une telle absence de progrès concernant les leviers sociétaux saperait les efforts pour parvenir aux objectifs de prévention du VIH ce qui se traduirait par 2,6 millions de nouvelles infections supplémentaires au VIH au cours de la  période précitée.

L’ONUSIDA, prévient, par ailleurs, que la riposte mondiale au sida accusait déjà un retard avant l’arrivée de la pandémie de Covid-19 et la propagation rapide du coronavirus a encore ralenti les progrès. 

Force est de rappeler qu'aujourd’hui encore, "plus de 12 millions de personnes n’ont toujours pas accès à un traitement contre le VIH et à peu près 1,7 million d’infections imputables à l’absence d’accès aux services essentiels ont été enregistrées en 2019",  avait souligné Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l'ONUSIDA, à l'occasion de la Journée mondiale du sida 2020. 

Et d'ajouter que "Notre objectif pour mettre un terme à l’épidémie de sida avait déjà pris du retard avant l’arrivée de la COVID-19. Nous devons à présent mettre l’accent sur les personnes afin de remettre la riposte au sida en capacité de réussir. Nous devons mettre un terme aux injustices sociales qui exposent des personnes à un risque d’infection au VIH. Et nous devons lutter en faveur du droit à la santé. Les gouvernements n’ont aucune excuse pour ne pas investir pleinement dans l’accès universel à la santé. Des obstacles comme les redevances à payer en avance par les utilisateurs et utilisatrices écartent certaines personnes des soins et doivent être supprimés."

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