La situation des radios privées a été au menu d'une rencontre, lundi à Rabat, entre le ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, Othman El Firdaous, et une délégation de la Fédération marocaine des médias présidée par Kamel Lahlou.
Cette rencontre a abordé la situation des radios privées dans un contexte qui se caractérise par de nombreuses difficultés dues aux répercussions de la pandémie du coronavirus, indique un communiqué de la Fédération.
"L’importance de soutenir les radios privées cette année a également été évoquée, d’autant qu’elle dépend fortement de l’exécution d’une partie de la rémunération et des salaires sur le certificat de la +patente+, une norme qui n’a pas été adoptée par le Comité national de veille économique", ajoute-t-on.
Le comité a considéré que le code du travail ne prend pas en compte ces catégories de salariés, bien qu’elles aient été créées pour soutenir et encourager l’auto-entrepreneur.
Au cours de cette rencontre, M. Lahlou a passé en revue les efforts et les principales actions réalisées sous le précédent mandat de la fédération, ainsi que les programmes proposés pour l’actuel mandat.
Les intervenants ont évoqué au cours de la réunion les dommages subis par les radios privées, en raison de l’injustice qui caractérise le domaine de la publicité, le Fonds de développement de l’audiovisuel ayant été chargé de stipuler le terme «secteur public», ce qui a entraîné l’exclusion des activités du secteur privé dans le domaine audiovisuel.
"Ce point a été remédié dans la loi de finances actuelle, mais un effort plus important est nécessaire pour rendre justice aux radiodiffuseurs privés en leur accordant un espace nocturne spécial, où le secteur public soutenu par l’État ne doit pas en bénéficier", relève le communiqué.
A l’issue de cette rencontre, M. El Firdaous a salué les efforts consentis et les résultats obtenus par la Fédération marocaine des médias, louant la qualité des relations entre les radios privées et la Haute Autorité de la communication audiovisuelle et le Bureau du droit d’auteur.
Il a par ailleurs affirmé son intention d’étudier les axes discutés lors de cette rencontre, pour le plus grand bien des médias et de la communication.