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Mohamed Bachiri, DG de Renault Tanger et vice-président de la CGEM
«Le groupe Renault représente une locomotive de la filière de l’industrie automobile, premier secteur exportateur depuis 2014. Nous sommes passés de 10.000 véhicules fabriqués en 2005 à 440.000 aujourd'hui. Et terme de capacités de production développée en 15 ans, on peut dire que c’est une réalisation d’exception pour le Maroc. EN 2012, nous avons démarré la production à l’usine de Tanger, la plus grande en Afrique, suivie en 2016 du lancement de notre écosystème avec deux principaux objectifs : porter le taux d’intégration local à 65% et un sourcing de 1,5 milliard d’euros à l’horizon 2023. Nous sommes aujourd'hui sur la bonne voie et nous respecteront nos engagements dans les délais. Nous avons même revu ces engagements à la hausse puisque nous visons un taux d’intégration de 80% et un sourcing à partir du Maroc de 2,5 milliards d’euros en 2025.»
Mohamed Boubouh, président de l'Association marocaine de l'industrie du textile et de l'habillement
«La stratégie visionnaire de faire du Maroc un hub industriel est en train de porter ses fruits. Aujourd'hui, d’importants groupes mondiaux se sont installés au Maroc. Dans le secteur du textile, force est de constater que les acteurs nationaux ont changé de mindset pour relever les défis. Pour ce faire, les industriels œuvrent pour se doter des équipements nécessaires écoresponsables pour s’aligner avec les exigences internationales.»
Mia Lahlou Filali, DG de Pharma 5 et vice-présidente de la Fédération marocaine de l'industrie et de l'innovation pharmaceutique
«Notre vision est axée sur trois grandes valeurs, dont la plus importante est l’indépendance. Nous avons toujours œuvré pour arriver à une indépendance de notre industrie pharmaceutique pour garantir la sécurité sanitaire de notre pays et de notre continent. En effet, on arrive à maîtriser 60% de la chaîne de valeur, à développer notre propre segment de la recherche et à assurer la production, le contrôle et la distribution, nous sommes parvenus à avoir zéro rupture sur tous les produits que nous fabriquons, malgré le contexte de crise. Nous sommes fiers aujourd'hui de dire que nous avons participé à la sécurité sanitaire de notre pays.»
Jaafar Mrhardy, DG de Tanger Med Zones «Le projet Tanger Med est cité en exemple de réussite du modèle de partenariat public-privé.
En effet, depuis son lancement en 2003, Tanger Med n’a pas arrêté d’attirer les opérateurs internationaux qui sont venus contribuer à la vision de S.M. le Roi de faire du Maroc un hub régional et continental pour l’industrie et la logistique. Aujourd'hui, Tanger Med est le premier port africain et méditerranéen en termes d’activités conteneurs. Les zone industrielles créées autour ont été classées deuxième zone économique spéciale. Ce type de réalisations dans un temps record est ce que l’on peut appeler un miracle économique à la marocaine, qui dépasse le cadre d'un projet d’investissement pour devenir un projet social qui participe au développement du Maroc.»
Hamid Benbrahim El Andaloussi, PDG de l’Institut des métiers de l’aéronautique
«Le Maroc a réalisé d’importantes avancées dans le secteur aéronautique qui font aujourd'hui du Royaume un base incontournable à la porte de l’Europe. Ces réalisations sont portées par la vision de S.M. le Roi, par des stratégies ambitieuses et par l’engagement des compétences marocaines. Aujourd'hui, nous sommes en train de bâtir la phase 2 du développement du secteur, à travers laquelle nous visons un marché de 8.000 milliards de dollars de chiffre d’affaires pour les 20 ans à venir et la construction de 40.000 avions. C’est un grand défi, mais nous avons la volonté et les capacités de le relever.»
