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Prenant la parole lors de la discussion du projet de budget du ministère devant la Commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants, Mme Ammor a indiqué que dans le détail, il est prévu de consacrer une enveloppe de plus de 107,67 MDH pour l'administration centrale en 2022, soit un montant en hausse de 72% par rapport à 2021, près de 17,43 MDH pour les établissements de formation, ainsi que des subventions à l'Office national marocain du tourisme (ONMT) et à la Société marocaine d'ingénierie touristique (SMIT) de respectivement 300 MDH et 254,7 MDH.
Pour le secteur de l'artisanat et de l'économie sociale et solidaire, il est prévu pour l'année prochaine un budget (hors frais de personnel) de plus de 333,79 MDH. Ce montant est réparti sur le fonctionnement (152,66 MDH) et l'investissement (181,13 MDH). Suivant les détails communiqués par la ministre, une enveloppe de plus de 230,24 MDH sera affectée à l'administration centrale, tandis que les subventions à l'Office du développement de la coopération (ODCO), à la Maison de l'artisanat, aux Chambres des métiers et aux services de l'État gérés de manière autonome (établissements de formation professionnelle) s'élèvent respectivement à 34 MDH, 40 MDH, 27,6 MDH et 1,95 MDH.
La ministre a par ailleurs passé en revue les grandes lignes du plan d'action mis en place pour 2022. Celui-ci prévoit notamment l’intensification des efforts, dans le cadre du Comité de veille économique, pour accompagner le secteur du tourisme dans les meilleures conditions, l’incitation à l'investissement dans le tourisme et la promotion de l'écotourisme et du tourisme balnéaire et culturel. Ce plan d'action prévoit également d'orienter l'intervention du SMIT en priorité vers la relance de la dynamique des investissements touristiques, en tenant compte des orientations du nouveau modèle de développement. Il consiste également à soutenir la relance du secteur de l'artisanat et à activer des programmes et des projets de restructuration, de même qu'à insuffler un nouvel élan à l'économie sociale, à travers notamment l'encouragement et l’appui à la création de coopératives et d'entreprises sociales de nouvelle génération.
