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Selon le directeur du plan d'urgence volcanique des Canaries (Pevolca), Julio Pérez, le comité scientifique qui suivait l'évolution de la situation est fixé : "Aujourd'hui on peut le dire: L'éruption est terminée", a-t-il-annoncé. "Il n'y a pas de lave, pas d'émission de gaz significative, pas de secousses sismiques significatives", a indiqué M. Pérez, rappelant que cette éruption a duré "85 jours et 8 heures" entre le 19 septembre jusqu'au 13 décembre.
Cependant, le responsable explique que la fin de l'éruption ne veut pas dire qu'il n'y a plus de danger. "Les risques et les dangers subsistent", prévient-il. Il va encore y avoir des émissions de gaz toxiques, et la lave mettra beaucoup de temps à refroidir, et ce sans compter les risques d'effondrement de terrain, a-t-il exposé.
En raison de sa proximité du Maroc, des scientifiques marocains avait mis en garde contre un éventuel risque d'envahissement de l'atmosphère par ces gaz toxiques. Cependant, selon les analyses et contrôles effectués sur plusieurs régions, le Maroc n'a pas été fortement impacté par ces émissions de dioxyde de souffre.
Il s'agissait de l'éruption la plus longue que l'île de La Palma ait connue et la première depuis 50 ans, après celles du volcan San Juan en 1949 et du Teneguia en 1971.
Le volcan n'a fait aucun mort, mais a provoqué d'énormes dégâts: plus de 7.000 personnes ont été évacuées, parmi lesquelles environ 500 vivent encore dans des hôtels, et près de 3.000 bâtiments ont été détruits.
La lave a recouvert 1.219 hectares de la superficie de l'île. Les coulées qui ont atteint la mer se sont solidifiées et ont donné naissance à deux péninsules, ajoutant à la superficie de l'île 43,5 ha, selon les données fournies par les autorités locales.
