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Les deux dernières sorties de l’équipe nationale du Maroc, qualifiée à la CAN 2022 en tant que leader du groupe E, ont laissé beaucoup sur leur faim, surtout lors de l’avant-dernière journée face à la Mauritanie. «Je ne suis pas avocat des joueurs, a concédé Vahid. Mais les conditions de jeu en Mauritanie étaient lamentables. Même si je n’étais pas content après le match, je comprends les joueurs, qui ont d’ailleurs souffert de la pression de leurs clubs quand ces derniers ont su qu’ils allaient jouer sur du gazon synthétique.» En revanche, Vahid s’est attelé à démontrer, vidéo à l’appui, que le rendement face au Burundi était nettement meilleur, malgré le score (victoire 1-0 du Maroc). «On a eu au moins 20 occasions de but, mais on a manqué de chance et de lucidité dans le dernier geste.» L’ancien sélectionneur du Japon et de l’Algérie, entre autres, a regretté que certains aient demandé sa tête. «Je suis étonné que quelques journalistes aient demandé ma démission. Je pense qu’ils ont leurs raisons et qu’ils ne m’aiment. C’est réciproque. Mais je ne suis pas là pour me faire aimer. Je suis là pour faire progresser l’équipe nationale du Maroc.»
«Les voyants sont tous au vert», a indiqué le Franco-Bosnien, en réponse à une question sur l’état d’avancement du chantier des Lions de l’Atlas, en reconstruction depuis la CAN 2019. Désormais, la phrase qui reviendra avec insistance est le premier objectif du sélectionneur : la Coupe du monde. «C’est la priorité. Mon objectif est de construire une équipe qui se qualifiera régulièrement. Mais ça ne veut pas dire qu’on ira faire les touristes à la CAN.»
