Le scientifique britannique qui a dirigé les recherches sur le vaccin d’Oxford/AstraZeneca contre le coronavirus a affirmé samedi qu’un nouveau sérum pourrait être développé «très rapidement» contre le variant Omicron.
Aucun cas du variant Omicron n’a pour le moment été détecté au Royaume-Uni, l’un des pays d’Europe les plus endeuillés par le virus avec plus de 144.500 morts. Le gouvernement a cependant annoncé jeudi dernier des restrictions pour les passagers en provenance de six pays africains, dont l’Afrique du Sud, où le variant a été détecté pour la première fois.
En Europe, un cas lié au variant Omicron a pour le moment été découvert en Belgique et un autre en Allemagne. Une soixantaine de personnes testées positives à leur retour d’Afrique du Sud inquiètent aussi les Pays-Bas, sans toutefois qu’il soit pour le moment confirmé qu’elles portent le nouveau variant.
Ce dernier a aussi été identifié au Malawi, en Israël sur une personne venue du Malawi, au Botswana et à Hong Kong.Dans un communiqué, AstraZeneca a déclaré avoir «développé, en étroite collaboration avec l’Université d’Oxford, une plateforme vaccinale qui permet de répondre rapidement aux nouvelles variantes qui peuvent apparaître». La société pharmaceutique britannique a annoncé qu’elle «menait déjà des recherches dans les endroits où le variant a été identifié».Les fabricants de vaccins Pfizer/BioNTech, Moderna et Novavax se sont également déclarés confiants dans leur capacité à combattre la souche Omicron.