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Organisée par l’Association Al-Amal pour la cohabitation et le développement, avec le soutien du ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication (département de la Communication), du Centre cinématographique marocain, de la Fondation Hassan II, de la préfecture de Berkane, de la Bachaouia de Saïdia et de la Commune de Saïdia, cette manifestation a pour objectif d'impulser une dynamique culturelle à la Perle bleue, et ce en faisant découvrir au large public des nouvelles créativités cinématographiques dans les productions marocaines et étrangères. «En raison des conditions et des répercussions de l'épidémie de la Covid, l'Association n'a pas pu organiser cette édition pendant la saison estivale, sa période habituelle, tout comme d'autres associations à travers le Royaume. C’est pour cela que nous avons décidé de l'organiser en ce mois de février, malgré les contraintes, et ce afin de préserver l'action culturelle et artistique à Saïdia et maintenir le septième art présent malgré les circonstances», souligne le président de l’Association et du festival, Benyounes Bahkani.
Ainsi, les organisateurs du Festival ont tenu à sélectionner des films qui revêtent une dimension artistique universelle, venant de Tunisie, d’Égypte, d’Algérie, de Palestine, de France, d’Espagne, de la Macédoine, des États-Unis d'Amérique et, bien sûr, du pays hôte, le Maroc. Cette sélection de films va concourir pour le Ggrand Prix, La Perle bleue pour le meilleur long métrage, le Prix de l’Orange pour le meilleur court métrage et autres distinctions, notamment celles du meilleur réalisateur, du meilleur scénario, du meilleur acteur et de la meilleure actrice, puis le Prix du jury. «Nous avons tenu à sélectionner les meilleures œuvres cinématographiques, avec un total de 14 films, 7 longs métrages et 7 courts métrages de nombreux pays et diverses thématiques. On trouve, de ce fait, des longs métrages qui ont participé à de grandes manifestations cinématographiques arabes et internationales, entre autres le Festival de Cannes en France et de Venise en Italie, puis le Festival du film de Marrakech et le Festival national de Tanger». Outre les projections cinématographiques, les organisateurs prévoient des conférences et des débats sur des questions culturelles et sociales telles que «L'industrie cinématographique à l'Est du Maroc», «L'écriture dans le cinéma marocain et étranger» et «Le langage cinématographique». Ces rencontres, où seront signés des livres sur le cinéma, vont connaître la participation d’experts et de spécialistes dans le domaine du septième art.
