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La SOREC aspire à démocratiser l’accès aux courses de chevaux (Reportage)

Le premier centre d’entraînement des chevaux de course au Maroc a vu le jour à Bouznika, en 2016, sous l’impulsion de la Société Royale d’encouragement du cheval (SOREC). Avec ses trois pistes équestres et ses 300 box destinés à abriter les purs-sangs arabes et anglais, cette infrastructure ambitionne de «démocratiser l’accès aux courses» et d'encourager les propriétaires à entraîner leurs chevaux selon les standards internationaux.

La SOREC aspire à démocratiser l’accès aux courses de chevaux (Reportage)
Ph. Kartouch

Inauguré en 2016 en tant que premier du genre au Maroc, le Centre d’entraînement des chevaux de course de Bouznika offre aux propriétaires marocains et étrangers l’opportunité de développer leurs chevaux selon les normes internationales. Disposant d’un centre d’insémination artificielle et d’autres structures pour assurer le développement des étalons, la Société Royale d’encouragement du cheval (SOREC) n’engage néanmoins pas ses chevaux dans les courses. C’est donc au profit des propriétaires que le Centre d’entraînement de Bouznika a été édifié, selon le directeur général adjoint en charge des courses de chevaux à la SOREC, Hicham Debbagh : «Le centre d’entraînement de Bouznika est le premier du genre au Maroc. C’est un centre qui a une capacité de 300 box, soit 300 chevaux, avec trois pistes qui font à peu près 4.000 mètres.

L’idée est d’avoir des propriétaires de chevaux de course qui viennent pour louer des box et des installations pour entraîner leurs chevaux dans les conditions les plus optimales. L’objectif c’est d’avoir des centres d’entraînements qui répondent aux standards internationaux, ce qui est le cas pour ce centre». Pour Hicham Debbagh, cette structure ambitionne d’encourager les investisseurs à prendre part aux courses, en leur garantissant un milieu favorable pour le développement de leurs montures : «La valeur ajoutée de ce genre d’infrastructures c’est déjà qu’elle existe ! C’est-à-dire : quand un investisseur lambda veut acheter des chevaux, il n’a pas à construire des box, à aménager une piste d’entraînement, avec tout ce que cela coûte en termes d’investissements, en plus du terrain et de la superficie que cela nécessite. Ce genre d’infrastructures est justement là pour que le cheval coûte le moins cher possible en termes d’infrastructures et de prise en charge.

C’est pour ça que normalement, ces centres d’entraînement ont vocation à démocratiser l’accès aux courses et à cette filière», explique le DG adjoint de la SOREC. Au-delà des infrastructures, la SOREC s’attelle aussi à assurer la professionnalisation des métiers liés aux courses. C’est dans ce sens qu’un partenariat a été signé avec l’Université Mohammed VI Polytechnique de Benguérir (UM6P), mercredi. Une convention qui a pour objectif de créer un module entrepreneurial et de formation des entraîneurs de chevaux de course. En plus de la qualité des infrastructures, la SOREC entend donc former des entraîneurs qualifiés qui procéderont à la création de leurs propres entreprises. «La cible de ces cycles de formation est d’abord les jockeys en fin de carrière, qui préparent leur reconversion. C’est une très bonne opportunité pour eux et pour d’autres profils. L’objectif est de former une vingtaine à une trentaine d’entraîneurs par an, afin de professionnaliser cette filière. Avec l’UM6P, la SOREC aspire donc à former des entraîneurs qui ont des notions de finances et d’entrepreneuriat. C’est fondamental, car ils seront tous appelés à créer de petites et moyennes entreprises à l’avenir… Aujourd’hui au Maroc, nous disposons d’une centaine d’entraîneurs, entre entraîneurs publics et particuliers. Avec ladite formation, on espère mettre sur le marché une vingtaine d’entraîneurs pleinement qualifiés, pour leur donner toutes les chances de réussite», Nous confie Hicham Debbagh.

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