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Dans sa réponse à une question écrite du député du Mouvement Populaire, Abdenbi El Aidoudi, le ministre de l’Intérieur a précisé que compte tenu de l'importance de ces terres collectives et leur distribution géographique dans les différentes régions du Maroc, cette offre foncière est appelée à jouer un rôle important dans la promotion des investissements. Le ministre a noté que l’accès à ces propriétés est ouvert à tous sans exception, qu’ils soient des membres des communautés soulaliyate et leurs ayant-droits, des investisseurs ou le public. L'exploitation de ces terres sera organisée dans le cadre des opérations de location ou de cession et ce selon les conditions prévues dans les contrats qui lient les parties concernées.
Selon le ministre, 55.000 hectares sont actuellement proposés et disponibles via des appels d’offres dans le cadre du "programme 1 million d'hectares". 11.293 hectares ont été attribués, en plus des terres exploitées par les ayant-droits soit au titre de la distribution des bénéfices au profit des membres des communautés soulaliyates, ou au titre des loyers fixés au profit de ces dernières. A cela s'ajoute l'immobilier qui entre dans le cadre de transactions au profit de l'Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics et des investisseurs privés. Et de noter que "la priorité est accordée au partenariat avec les institutions et les acteurs dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie, des services, de l’habitat et des programmes de développement".
