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L’allergie au pollen revient en force cet hiver. Selon des sources confirmées, une augmentation de cas de cette maladie a été enregistrée, que ce soit au niveau des services des maladies allergiques dans les hôpitaux, ou encore au sein des cabinets des médecins spécialistes. Abdelaziz Aichane, professeur en pneumologie et allergologie, indique dans une déclaration accordée au quotidien «Assahraa Al Maghribia» qu’entre 20 et 30 consultations médicales par jour concernent cette maladie dont les causes sont désormais connues de tous. Effectivement, les pollens sont émis par les végétaux au moment de leur production, notamment les arbres et les arbustes. À ce propos, il convient de souligner que seuls les pollens qui sont disséminés par l'intermédiaire du vent peuvent entrer en contact avec la muqueuse respiratoire et causer ainsi l’allergie. Concernant les symptômes de la maladie, le spécialiste indique que plus de 70% des patients souffrent, entre autres, des picotements et démangeaisons du nez et des oreilles avec des éternuements à répétition et des maux de tête.
«10% des cas présentent des symptômes d’asthme du fait que l’allergie provoque une inflammation des bronches et, par conséquent, donne lieu à des gênes respiratoires», note Pr Aichane. À la question comment se protéger et surtout éviter les complications de la maladie, le spécialiste recommande de s’éloigner des éléments qui provoque l’allergie, de porter correctement le masque et de mettre ses lunettes. Il rappelle aussi l’importance pour le patient d’effectuer les analyses nécessaires en vue de déterminer le type d’allergie dont il souffre. L’idéal, note-t-il, est de commencer son traitement dès le mois de janvier de chaque année, soit avant les mois de mars et d’avril. Par ailleurs, Pr Aichane rappelle l’importance du diagnostic précoce et souligne, en effet, que le Maroc dispose de vaccins anti-allergies sous forme de gouttes. Celles-ci sont administrées, particulièrement aux enfants.
