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Arrondissement Hay Hassani à Casablanca : ce que dit le rapport de sécurité publique

Arrondissement Hay Hassani à Casablanca : ce que dit le rapport de sécurité publique

Mauvaise gestion du secteur de la propreté et de l’assainissement liquide, voirie mal ou pas entretenue du tout, espaces verts dégradés ou quasi inexistants, éclairage public défectueux, constructions abandonnées ou menaçant ruine… la préfecture d’arrondissement Hay Hassani souffre de plusieurs maux. C’est autour de tous ces dysfonctionnements que le Conseil de l’arrondissement a tenu une réunion en présence de son président, Tahar Youssoufi, avec le directeur de la police administrative relevant de la Société de développement locale «Casa Prestation», lors de laquelle ce dernier a présenté un «Rapport de sécurité publique de l’arrondissement Hay Hassani». Lequel rapport fait ressortir que les secteurs qui souffrent le plus sont les routes, les espaces verts et l’éclairage public. Quant aux annexes administratives les plus touchées, il s’agit d’Al Wifaq, Al Matar, Sidi L’khadir, Lissasfa supérieur, Oulfa, Essalam et Riad Oulfa. Pour ce qui est de la voirie, les dysfonctionnements concernent l’ensemble des annexes administratives, avec un point particulier au niveau d’Al Wifaq et de Hay Laymoune bis. De manière globale, la dégradation de la voirie représente 34% de l’ensemble des dysfonctionnements enregistrés au niveau de tout l’arrondissement. De même, les déchets solides et autres entraves jonchant les trottoirs et les routes représentent 37%.

En ce qui concerne l’éclairage public, une partie importante du réseau ne fonctionne pas. À ce propos, 258 points ont été recensés, en plus de 534 lampadaires qui sont en pannes depuis longtemps. Parallèlement, la superficie globale des espaces vers au niveau de l’arrondissement Hay Hassani est de 387.126 m. Ce qui revient à dire que chaque citoyen dispose de 0,83 m si l’on se réfère au dernier recensement de la population, qui avait établi le nombre d’habitants à Hay Hassani à 468.542 âmes. Il va sans dire que ce ratio reste très faible comparativement avec les standards de l’Organisation mondiale de la santé, qui estime qu'une douzaine de m d'espaces verts de proximité (à moins de 300 m de distance du logement) par habitant en zone d'agglomération sont nécessaires. Le rapport a également pointé du doigt un manque dans les opérations d’entretien. Afin de remédier à cette problématique, il est préconisé d’entretenir les espaces verts existants et d’en créer de nouveaux. Dans le secteur de la propreté et de la collecte de déchets ménagers, un manque flagrant a été enregistré au niveau des annexes administratives Riad Oulfa et Al Wifaq, laissant proliférer les rats et les insectes, ainsi que les odeurs nauséabondes. À ce propos, 163 points noirs ont été recensés, en plus de 89 autres points noirs d’encombrants. L’arrondissement souffre également de la présence de constructions abandonnées et d’anciens poteaux électriques non opérationnels, pouvant s’écrouler à n’importe quel moment et constituant un risque patent pour la sécurité du voisinage et des piétons, de même qu’ils constituent un foyer pour le dépôt de déchets et la prolifération des insectes et des rats. D’anciens panneaux publicitaires faisant obstruction des trottoirs ont également été recensés, ainsi que des véhicules abandonnés sur la voie. Par ailleurs, à l’issue de la réunion, une série de recommandations a été faite afin de pouvoir remédier à la situation actuelle. De leur côté, le président du Conseil et les membres du bureau ont souligné la nécessité d'interagir avec les résultats de ce rapport, en coordination avec les différents services relevant de l’arrondissement et autres organismes chargés de la gestion des secteurs concernés par ledit rapport.

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