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Plus qu'une semaine avant le coup d'envoi de la session ordinaire de l'examen national unifié du baccalauréat, qui s'étalera sur cinq jours du 20 au 24 juin. La situation sanitaire s'étant améliorée cette année, le nombre de candidats par salle est porté à un maximum de 20 (contre 10 les deux dernières années). Pour encadrer et sécuriser le déroulement de cet examen national, et garantir ainsi l'égalité des chances, des cellules de veille ont été mises en place aux niveaux central et local pour assurer un suivi avant et pendant ces épreuves. Des équipes locales et mobiles seront également mobilisées pour lutter contre la triche au sein des centres d'examen en détectant l’usage de moyens électroniques via des dispositifs spécifiques conçus à cet effet.
Et précisément sur l'évolution des moyens électroniques employés pour tricher, le directeur du Centre national de l'évaluation et des examens, Mohamed Sassi, a déclaré dans un entretien accordé à nos confrères d’«Assahra Al Maghribiya» que le ministère de l'Éducation nationale est constamment à pied d'œuvre pour se mettre à niveau en matière de lutte contre ces nouvelles méthodes.Cette mobilisation a permis de réduire de 50 % le taux de triche aux examens du baccalauréat ces dernières années, depuis notamment l'entrée en vigueur de la loi 02.13 relative à la répression des fraudes aux examens scolaires. Cette loi, souligne M. Sassi, a étendu le champ de la répression de la fraude, en plus des candidats, à tous les acteurs qui la facilitent. M. Sassi a également indiqué que les élèves et leurs parents ont été sensibilisés à ce fléau et que les équipes du ministère s'emploient à rassembler les réponses diffusées sur les réseaux sociaux pour les mettre à la disposition des commissions de correction. Cela permet, précise-t-il, de contrôler a posteriori les copies en faisant remonter celles contenant des réponses identiques à celles publiées sur les réseaux sociaux.
Sur un autre registre, le directeur du Centre national de l'évaluation et des examens a fait savoir que les épreuves de cette année porteront sur l'ensemble du programme, contrairement aux deux dernières années où ces épreuves ont dû être aménagées pour tenir compte des perturbations entraînées par la pandémie de la Covid. «La rentrée scolaire a été repoussée cette année d'un mois pour un déroulement normal des cours. Le ministère a donc retenu les référentiels ordinaires pour l'organisation des examens en conformité avec les programmes arrêtés pour les années de certification», a-t-il précisé. En ce qui concerne les mesures sanitaires, M. Sassi a souligné que la situation pandémique s'est beaucoup améliorée par rapport à 2020 et 2021, mais le ministère de l'Éducation nationale maintiendra tout de même la solution de faire passer les examens sur cinq jours (du 20 au 22 juin pour les branches scientifique, technique et professionnelle et les 23 et 24 juin pour les branches littéraire et de l’enseignement originel), au lieu de trois, étant donné que cette solution a permis par le passé de garantir une distanciation entre les candidats.
S'agissant des candidats souffrant d'un handicap, M. Sassi a indiqué que le système éducatif marocain a enregistré de grandes avancées en leur faveur, tant au niveau de l'enseignement qu’au niveau de la certification. Il a affirmé à cet égard que pour ces candidats, les épreuves font l'objet d'une adaptation en fonction de leur handicap. Ceci, a-t-il ajouté, se fait dans le but de garantir l'égalité des chances et pour ne pas pénaliser cette catégorie de candidats. Il est à noter que l’annonce des résultats est prévue pour le 1er juillet pour la session normale et le 22 juillet pour la session de rattrapage, qui se déroulera du 15 au 19 juillet prochain.
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Les conditions de transparence, d’intégrité et d’égalité des chances seront garanties, selon Chakib Benmoussa
Le nombre de candidats aux examens du baccalauréat au titre de la session 2022 a augmenté de 8%, avait annoncé, jeudi à Rabat, le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa. Lors d'un exposé sur lesdits examens, présenté par M. Benmoussa au cours du Conseil de gouvernement tenu sous la présidence du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le ministre a assuré que toutes les mesures garantissant le déroulement de l'examen national dans un climat de transparence, d'intégrité et d'égalité des chances ont été prises.
Il s'agit de la mise à disposition d'espaces dédiés à l'impression et la photocopie, du transfert des sujets d'examens depuis les centres de distribution vers les centres des examens, ainsi que des opération de correction et de saisie des notes. À cet effet, 1.520 centres ont été mis à disposition pour les besoins des examens et de la correction des copies des élèves, a expliqué M. Benmoussa, faisant savoir que des cellules de veille et de suivi ont été créées sur les plans central et régional pour accompagner les différentes étapes de cette échéance.
Afin de mieux accompagner la préparation des candidats dans de bonnes conditions, des documents d'encadrement leur ont été envoyés via leurs adresses électroniques, a poursuivi le ministre, ajoutant qu'il a été procédé au renforcement des séances de soutien scolaire et à l'adéquation des sujets et des conditions de la tenue des examens au profit des candidats en situations particulières.
