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Bonne nouvelle pour les PME marocaines à fort potentiel. Après la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) entend également investir dans le quatrième fonds de Mediterrania Capital Partners. Selon nos informations, la BERD envisage d’injecter 20 millions d’euros dans Mediterrania Capital IV, à la première clôture, afin de contribuer à la relance des PME dans trois pays d’Afrique du Nord (Maroc, Tunisie et Égypte) et de les assister à renforcer leur compétitivité et leur résilience face à la crise actuelle. Mediterrania Capital Partners, basé à Malte avec un bureau à Casablanca, est une société de capital-investissement qui se consacre au financement de la croissance des PME en Afrique, particulièrement l’Afrique du Nord. Via la levée des 3 premiers véhicules, l'équipe gère 25 participations pour un montant de près de 452 millions d’euros.
La société investit dans des économies caractérisées par des politiques publiques favorables aux entreprises, une bonne démographie, une classe moyenne en expansion disposant d’un pouvoir d’achat croissant et une urbanisation rapide. Le Maroc représente le premier marché de Mediterrania Capital où il a, jusqu’ici, investi environ 250 millions d’euros à travers plusieurs opérations de prise de participations. Mediterrania Capital IV (MC IV) vise à atteindre une taille cible de 350 millions d’euros. La BERD, qui a pratiquement investi dans tous les fonds lancés par Mediterrania Capital Partners, prévoit d’approuver en novembre prochain son apport de 20 millions d’euros. Rappelons que la BEI s’apprête également à approuver son entrée à hauteur de 15 millions d’euros dans le fonds MC IV.
Ce quatrième véhicule a pour but de prolonger l’accompagnement des PME et entreprises de taille intermédiaire qui présentent un chiffre d'affaires annuel de 20 à 300 millions d'euros et qui sont dotées de stratégies d'expansion sur les marchés local et régional. Son ticket d’investissement varie de 10 à 35 millions d’euros par projet, en fonction de l’excellence des ressources humaines, du potentiel de croissance, de la création de valeur et de l’impact ESG. Les projets de plus grande envergure font l’objet de co-investissements pouvant atteindre 100 millions d’euros par projet.
