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BMCE Capital Global Research table sur une croissance de 2,9% du PIB en 2022

BMCE Capital Global Research table sur une croissance de 2,9% du PIB en 2022
La généralisation du système de protection sociale à l’ensemble de la population nécessitera la mobilisation de 51 milliards de DH de financement entre 2022 et 2025.

«La bonne orientation de l’économie en 2021 a permis d’éviter un glissement vers le pire au regard des dégâts importants occasionnés par la récession de 2020. Elle devrait, certes, permettre de remettre le pays en marche, mais nécessite, plus que jamais, un fort accompagnement en matière de rationalisation budgétaire pour éviter tout risque de délitement», estime BMCE Capital Global Research (BKGR) dans son document BKGR Strategy annuel. Dans ces conditions, et compte tenu de l’éventualité d’un prolongement de la fermeture des frontières sur une partie de 2022, ses analystes tablent dans leur scénario central actualisé sur une croissance économique de 2,9% cette année, contre 3% initialement prévu. Cette révision prend en compte une dégradation davantage marquée de la production agricole, dans un contexte de retard pluviométrique important avec un déficit de près de 60% en début janvier, est-il expliqué. Selon BKGR, à partir de cette année, la politique budgétaire doit donner la priorité à la consolidation des comptes publics et à la relance.

Il est, en effet, «impératif de comprimer à nouveau le déficit courant pour le ramener à un niveau davantage proche de celui d'avant la crise (-4,3% en 2019) et le stabiliser autour de -3,5% du produit intérieur brut à moyen terme». Selon le document, le Maroc cherche, d’ores et déjà, à répondre positivement et simultanément à deux exigences majeures, avant de pouvoir s’engager réellement dans ce chantier structurant pour le pays. Il s’agit d’abord de la généralisation du système de protection sociale à l’ensemble de sa population. Un chantier qui nécessitera la mobilisation de 51 milliards de DH de financement entre 2022 et 2025. La seconde exigence a trait au renforcement du climat des affaires via l’intensification des efforts. Objectif : Hisser le Royaume parmi les 50 premières économies mondiales. Par ailleurs, la mise en place des best practices entrepreneuriales internationales, la simplification des procédures administratives et la fluidification de l’agencement législatif, entre autres, à travers la promulgation de la nouvelle Charte des investissements sont des pré-requis qu’il est urgent de mettre en œuvre. «Des éléments que la Loi de Finances 2022 intègre parfaitement dans ses priorités même si le profil de la croissance économique est attendu moins dynamique que l'année précédente. Il serait biaisé par un effet de base négatif de la valeur ajoutée agricole projetée en contraction de 3,3% en raison d’un repli mécanique attendu de la récolte céréalière», souligne le rapport.

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