Noureddine El Baïdi avait été aperçu, à plusieurs reprises, sur le banc de touche du Youssoufia de Berrechid lors des saisons écoulées, mais personne ne s’attendait à ce que le membre du comité directeur de la Fédération Royale marocaine de football se propose comme entraîneur du club un jour. Samedi, après la dixième défaite du CAYB cette saison en Botola Pro Inwi D1 (1-0 à domicile face au Hassania d’Agadir), le Youssoufia aurait décidé de se passer des services du coach égyptien Mohamed Fathi pour résultats insatisfaisants. Ancien maître à jouer des Zambiens de Napsa Stars, Fathi avait remplacé le coach marocain Abderrahim Ennajjar au début d'octobre 2021. Ennajjar, qui n’avait disputé que les 5 premières journées de l’exercice 2021-22, s’était distingué le 2 octobre dernier, juste après une amère défaite face au Maghreb de Fès (3-0), en annonçant lui-même au micro d’Arriyadia qu’il allait être remplacé par un coach égyptien.
Mohamed Fathi avait alors pris en charge une équipe classée en 14e position et déjà en proie à une vive crise de résultats. Après 4 victoires, 6 nuls et 7 défaites en six mois, le technicien égyptien a donc été prié de plier bagage. Plus que le limogeage de Mohamed Fathi, l’identité de son successeur aura été la grande surprise du weekend dernier, puisque le président Noureddine El Baïdi penserait à prendre lui-même les rênes de l’équipe. Comme l’avait reconnu Saïd Seddiki à maintes reprises lors de son passage au CAYB, El Baïdi n’hésite pas à donner des conseils d’ordre tactique à ses coachs, lui qui s’est installé à maintes reprises sur le banc de touche lors des matchs de la Botola D1. Jusqu’à lundi, rien n’a été officialisé par le CAYB, mais le président pourrait bien aller jusqu’au bout de ses promesses. Rappelons que lors de la précédente saison, le Youssoufia de Berrechid avait également bataillé pour assurer son maintien en élite, terminant en 14e position à un seul point du 2e club relégué : le Moghreb de Tétouan.
