Menu
Search
Mercredi 17 Décembre 2025
S'abonner
close
Mercredi 17 Décembre 2025
Menu
Search

Botola Inwi D1 : les entraîneurs étrangers en force, les techniciens marocains au chômage forcé

Huit des seize formations de la Botola Inwi D1 saison 2022-2023, qui démarre le 2 septembre, ont choisi de faire appel à des entraîneurs étrangers. La liste des entraîneurs locaux sans emploi s'allonge donc encore cet été.

Botola Inwi D1 : les entraîneurs étrangers en force, les techniciens marocains au chômage forcé
Abdelhak Benchikha, entraîneur de la RS Berkane.

Huit coachs, cinq nationalités et un point en commun : ils entraînent en Botola Inwi D1. Pour certains, la Botola leur permet d'évoluer vers l’internationalisation. Pour d’autres, c’est un coup dur pour l’entraîneur local qui se voit de plus en plus marginalisé.

Le recours aux entraîneurs étrangers ne date pas d’aujourd’hui. Il a toujours existé, mais il s'est accentué ces dernières années. Auparavant, seuls les grands clubs pouvaient faire appel aux entraîneurs étrangers. Aujourd’hui, même les clubs qui jouent le maintien s'orientent vers une expertise étrangère.

Pour l’exercice prochain, huit des seize clubs de l’élite auront des coachs étrangers. Les Tunisiens sont au nombre de quatre : Faouzi Benzarti au Raja de Casablanca, Abdelhay Ben Soltane au Maghreb de Fès, Lassaad Chabbi au Diffaa Hassani El Jadidi et Lassaad Dridi à l’Olympique de Khouribga. L’Algérie est représenté par Abdelhak Benchikha à la Renaissance de Berkane. L’Égypte est présente via Tarek Mostapha qui officie à l’Olympic de Safi. La France est représenté par Fernando Da Cruz, qui a remplacé Sven Vandenbroek à l’AS FAR et enfin Marcos Paqueta (Hassania d'Agadir) représente le Brésil.

Le recours à l’entraîneur étranger n’est cependant pas un gage de réussite. Plusieurs d’entre eux se sont cassé les dents sur les terrains de la Botola.

Quel sort pour le technicien local ?

La ruée vers les entraîneurs étrangers interpelle sur le sort réservé aux entraîneurs marocains. L’arrivée d’un étranger sur le banc d’un club marocain signifie automatiquement qu’un entraîneur marocain est mis au chômage forcé.

Cet été, la liste des entraîneurs marocains mis au chômage s’est allongée avec Rachid Taoussi, licencié en fin de saison dernière par le Raja, et Abdelhadi Sekitioui congédié par le Hassania d’Agadir, ou encore Abdessamad El Ouarad qui a quitté l’Olympique de Khouribga. Les trois entraîneurs précités n’ont pas encore trouvé de point de chute.

Des noms qui s’ajoutent à une longue liste d’entraîneurs marocains sans travail : M’hamed Fakhir dont le contrat n’a pas été renouvelé par le Chabab de Mohammedia, Abderrahim Talib, Youssef Fertout, Fouad Sahabi, Mohamed Amine Benhachem, Hassan Benabicha, Fakhreddine Rajhi, Redouane Al Himer, Abdelmalek Al Aziz, Ahmed El Bahja, Mohamed Madihi, Reda Hakam, Hassan Oghni, Aziz Karkach, et la liste est longue. Le hic dans tout cela est que l’entraîneur marocain peine à s’exporter, notamment dans les pays voisins. C’est dire que l’avenir du technicien marocain est incertain, surtout si les clubs continuent de privilégier le technicien étranger.

Lisez nos e-Papers