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La pilule ne passe pas à Agadir. Le club a critiqué l’arbitrage à l’issue de la victoire du club jeudi sur la Renaissance de Berkane (0-1), en ouverture de la Botola Inwi D1 saison 2022-2023. La raison ? Plusieurs erreurs qu'aurait commises l’arbitre Abderrahim Errakhiz, assisté par Zakaria Brinsi et Bouaaza Ikken, notamment l’expulsion du joueur gadiri Youssef Mehri lors des ultimes minutes de la rencontre, suite au cumul de deux cartons jaunes. Le club gadiri juge que son joueur ne mérite pas le premier carton jaune. Cette expulsion coûtera au moins deux matchs de suspension au joueur.
Ce qui représente une perte pour le club et explique en partie sa montée au créneau : «Le club du Hassania d’Agadir a saisi vendredi dernier la FRMF pour protester contre les erreurs d’arbitrage dont a été victime le Hassania, notamment l’expulsion du joueur Youssef Mehri lors du match qui a opposé le Hassania à la Renaissance de Berkane à l’occasion de la première journée de la Botola», lit-on dans le communiqué posté sur la page Facebook officielle du club.Le club a, en outre, indiqué qu’une cassette vidéo montrant les erreurs d’arbitrage a été envoyé à la FRMF en même temps que la lettre de contestation. La contestation du club gadiri ne sera certainement ni la première ni la dernière, mais le début d’un flot de protestation contre les hommes en noir. La Direction nationale d’arbitrage devait espérer un début de saison sans la moindre polémique, mais c’est raté. Elle soutient certes les arbitres, mais sait aussi se montrer intransigeante contre ceux qui prennent sciemment de mauvaises décisions, quelle que soit l’identité des équipes en opposition. Un bon arbitrage permet à la fois de réduire le nombre de contestations et surtout de diminuer la violence dans les stades. La balle est dans le camp de la DNA et ses arbitres.
