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Bourse de Casablanca : BMCE Capital recommande d'accumuler Attijariwafa bank et BCP

BMCE Capital Global Research a mis à jour son Stock Guide des 33 principales valeurs de la cote Casablancaise. Focus sur deux titres à accumuler : Attijariwafa bank et BCP.

Bourse de Casablanca : BMCE Capital recommande d'accumuler Attijariwafa bank et BCP

Attijariwafa bank : Des fondamentaux solides malgré un contexte économique défavorable

Dans son analyse, BKGR affirme que le groupe bancaire Attijariwafa bank (AWB) dispose de fondements solides, avec un cours objectif de 435 DH et ce, en dépit d’un contexte économique défavorable.

Six forces sont mises en avant chez la bancaire. Il s’agit d’abord de son positionnement de leader au niveau national avec une part de marché de 24,8% en termes de dépôts et de 25,2% en crédits. Le niveau de fonds propres «confortables» d’AWB représente également un atout. Le groupe a, en outre, accéléré sa croissance en Afrique. D’ailleurs, la contribution de la Banque de détail à l’international, au premier semestre, a été de 35,2% au produit net bancaire et 34,2% au résultat net part du groupe. La banque a, aussi, consolidé sa présence dans la zone CEMAC à travers la création d’une filiale au Tchad. Autre force, au premier semestre de cette année, AWB affichait une PRG (garantie partielle de risque) de 2,6 milliards de DH en social et un encours de dépréciations de 28,5 milliards en consolidé. Enfin, elle a développé sa stratégie de digitalisation (2021-2025) qui porte sur 25 millions de connexions à fin juin ayant permis la réalisation de 89% des transactions effectuées via les canaux digitaux.

Cela dit, les analystes font ressortir trois faiblesses chez le titre. Il s'agit en premier lieu de l’éventualité de hausse du coût du risque de la filiale crédit à la consommation qui devrait se repositionner en 2023 sur certains segments comme l’Automobile. Deuxièmement, une détérioration du risque est anticipée en 2023 au niveau de la filiale égyptienne, suite à l’accélération de la distribution de crédits aux TPME, conformément aux instructions des autorités locales. Et troisièmement, la forte hausse des loyers en Égypte pourrait causer des difficultés à réduire les charges d’exploitation d’Attijariwafa Bank Egypt.

Toutefois, selon BKGR, AWB dispose de plusieurs opportunités. Il s’agit de la progression anticipée des crédits de trésorerie et la reprise espérée des crédits d’investissement en 2023. Mais ce n’est pas tout, puisque le groupe devrait poursuivre, en 2022 et en 2023, la détente du coût du risque des Banques du fait de l’importance projetée des reprises sur provisions forward-looking suite à l’amélioration attendue de la qualité du portefeuille de crédits du secteur. Et pour finir, cette année pourrait être marquée par la possibilité de réalisation de Plus-Value en cas d’un apport d’actifs à des OPCI/Titrisation ou de produits de cession en cas d’externalisation des parts détenues dans un OPCI, sous réserve du maintien des avantages fiscaux, non prévu dans le PLF 2023.

Enfin, concernant les menaces, les analystes indiquent qu’elles sont notamment liées à la hausse du taux directeur qui devrait impacter négativement le résultat sur opérations de marché. Mais aussi l’augmentation du niveau d’imposition des Banques de 37% à 40% dans le cadre du PLF 2023. Autre menace : celle se rapportant aux risques liés à la survenance de contrôles fiscaux. Et pour finir, l’entrée en vigueur de la circulaire relative aux dations en paiement et ventes à réméré pourrait conduire à une baisse des fonds propres et des ratios de solvabilité.

BCP : La capacité bénéficiaire progresserait de 70,8% en 2022

Pour BKGR, BCP est un titre à accumuler. «La capacité bénéficiaire de la banque devrait ressortir en progression de 70,8% en 2022, grâce notamment à la baisse anticipée du coût du risque», notent les analyses de BKGR. Parmi les forces du titre, figure notamment le positionnement de premier collecteur de l’épargne au Maroc avec une part de marché de 31% sur le segment des particuliers. De plus, avec une hausse de 7% du PNB agrégé au premier semestre, les filiales à l’international de la banque se portent bien. La bancaire dispose également de ratios réglementaires et d'un matelas de provisions confortables en 2021.

Cependant, les analystes pointent du doigt deux faiblesses chez cette valeur. Primo, un taux du coût du risque historiquement élevé. Deuxio, le contrôle en cours de la part de l’Administration fiscale et de l’Office des changes qui peuvent impacter négativement le RNPG en 2022.

En termes d’opportunités, BKGR en ressort trois. Il s'agit d’abord d'une progression des crédits de trésorerie et d'une reprise espérée des crédits d’investissement en 2023 et, ensuite, de la poursuite, en 2022 et en 2023, de la détente du coût du risque des Banques, du fait de l’importance projetée des reprises sur provisions forward-looking suite à l’amélioration attendue de la qualité du portefeuille de crédits du secteur. Il s'agit aussi de la possibilité de réalisation de plus-values en 2022, en cas d’un apport d’actifs à des OPCI/Titrisation ou de produits de cession en cas d’externalisation des parts détenues dans un OPCI, sous réserve du maintien des avantages fiscaux.

BKGR note également que BCP fait face à trois menaces. La 1ère concerne la hausse du taux directeur devant impacter négativement le résultat sur opérations de marché. La 2e porte sur l’augmentation du niveau d’imposition des Banques de 37% à 40% dans le cadre du PLF 2023. La 3e est liée à l’entrée en vigueur de la circulaire relative aux dations en paiement et de ventes à réméré pouvant conduire à une baisse des fonds propres et des ratios de solvabilité.

>>Lire aussi: Bourse de Casablanca : Voici les nouvelles recommandations de BMCE Capital

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