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Bon cru pour les sociétés cotées à la Bourse de Casablanca en 2021. Après une période difficile en raison de la crise sanitaire, le chiffre d’affaires global des entreprises de la cote a atteint 254 milliards de DH, soit une croissance de 10%. Selon Earning FY 2021, publication de BMCE Capital Research (BKGR), cette performance est principalement portée par une bonne activité dans les industries (+13,1% à 166,3 milliards de DH), combinée à la progression des primes acquises nettes du secteur assurances & courtage (+9% à 18,6 milliards de DH) et de la hausse du produit net bancaire des financières (+3,8% à 69,4 milliards de DH). Avec 5,488 milliards de DH, le secteur gazier vient en tête des principaux contributeurs à l’amélioration du CA. Il est suivi des matériaux de construction (4,977 milliards), de l’industrie minière (2,562 milliards), du secteur bancaire (2,345 milliards) et de l’agroalimentaire et boisson (2,342 milliards). En revanche, les télécoms font chuter les revenus cumulés à hauteur de -970 millions de DH, «compte tenu de la mauvaise orientation des revenus Mobile au Maroc», est-il expliqué. Toutefois, le CA cumulé en 2021 surperforme légèrement le niveau enregistré en 2019 avec des revenus globaux de 254,3 milliards de DH, soit une hausse de 3,7%. À noter que 43 sociétés cotées sont parvenues à drainer en 2021 un CA supérieur à celui de 2019.
Le résultat net bancaire global (RNPG) affiche, quant à lui, un net bond de 65% à 29 milliards de DH. Retraité des dons Covid-19, le RNPG aura augmenté de 32%. Par ailleurs, un secteur aura contribué négativement au RNPG de la cote. Il s’agit de celui des industries et services du fait de la contre-performance enregistrée par DLM en 2021 de -402 millions de DH, contre -66 millions en 2020. Pour ce qui est de la rentabilité, la capacité bénéficiaire de la cote casablancaise a dépassé son niveau d’avant-crise signant une progression de 5,7% par rapport à 2019. Une tendance positive qui provient exclusivement des opérateurs industriels qui enregistrent une amélioration de 31%, «intégrant essentiellement, la non-récurrence de l’impact négatif de l’amende de l’ANRT pour IAM (3,3 milliards de DH), ainsi que la constatation de provisions pour dépréciation par Managem (350 millions de DH)», indique BKGR. Cependant, les financières peinent à retrouver leur niveau d’avant-crise. Pour cause : des taux du coût du risque toujours élevés à 1,4% en 2021 contre 0,8% en 2019. Enfin, les dividendes distribués, au titre de l’exercice 202,1 se sont accrus pour leur part de 18% à 20 milliards de DH.
