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Bourses d'études : Miraoui cherche de nouvelles sources de financement

Une nouvelle étude est lancée par le ministère de l’Enseignement supérieur pour identifier de nouvelles solutions de financement afin de pouvoir répondre aux demandes de plus en plus importantes de bourses universitaires. Selon M. Miraoui, qui répondait à une question écrite du groupe parlementaire de l’unité et l’égalitarisme, seuls 68% des demandes sont satisfaites à cause de la forte pression due à l’augmentation du nombre de bacheliers, sachant que 408.000 bourses ont été attribuées au cours de cette année.

Bourses d'études : Miraoui cherche de nouvelles sources de financement

Malgré l’importance du budget mobilisé pour le financement des bourses d’études, seules 68% des demandes sont satisfaites. C’est pourquoi le ministère de l’Enseignement supérieur s’efforce de trouver de nouvelles solutions en vue de satisfaire les demandes croissantes.

Dans une réponse à une question écrite posée par le groupe istiqlalien de l’unité et l’égalitarisme à la Chambre des représentants, le ministre Abdellatif Miraoui a indiqué que son département planchait actuellement sur la réalisation d’une étude visant à trouver des alternatives (autre que le budget de l’État) pour diversifier les sources de financement des bourses, notamment en faisant contribuer divers acteurs et partenaires, notamment les collectivités territoriales. L’objectif de cette approche, note M. Miraoui, est de faire face à l’augmentation importante des demandes dues à la forte hausse du nombre de bacheliers.  

Le ministre a par ailleurs rappelé que des efforts considérables avaient été consentis pour renforcer le budget alloué aux bourses au cours des dernières années. En effet, une enveloppe supplémentaire de 200 millions de dirhams a été allouée aux bourses d’études, portant ainsi le montant des subventions accordées à plus de 2 milliards de dirhams pour l’année universitaire en cours.

Ce budget supplémentaire a ainsi permis au ministère de porter le nombre des bénéficiaires pour cette année à 408.000, dont 153.000 bourses accordées pour la première fois. «Il est important de souligner que le nombre des bourses accordées est fixé selon une décision conjointe entre le ministère de l’Économie et des finances et celui de l’Enseignement supérieur en fonction des ressources financières identifiées dans le cadre de la loi de Finances», a tenu à préciser le ministre dans sa réponse.

S’agissant du taux de réponse par région, le ministère a fait état de la satisfaction à hauteur de 100% des demandes émanant des provinces du Sud et des provinces de Jerada, Figuig, Guelmim et Tanger, alors que ce taux varie entre 65% et 70% dans les régions dépourvues d'établissements d'enseignement supérieur et de cités universitaires, et va de 60 à 65% dans les régions qui en disposent. S’agissant de la procédure d’octroi des bourses, le ministre a expliqué qu’elle était du ressort des commissions régionales présidées par les walis et préfets. Lesdites commissions regroupent également des membres des conseils élus qui se chargent d’examiner la situation sociale et économique des parents d’élèves, vu leur proximité avec les citoyens.

Les cités universitaires débordées

Les cités universitaires peinent à répondre favorablement aux demandes grandissantes des étudiants souhaitant bénéficier de la résidence universitaire. En effet, le manque en termes de lits reste énorme, particulièrement avec l’avènement de la Covid-19 qui a réduit de 30% le nombre de places proposées, pour respecter les mesures de prévention sanitaire. Aujourd'hui, la capacité d’accueil des cités universitaires ne dépasse pas 37.000 places. Mais cette situation n’est pas liée spécifiquement au contexte de la Covid-19, car ces structures d’accueil étaient déjà dans l’incapacité de répondre aux besoins des étudiants issus de zones éloignées. En effet, selon les statistiques officielles du ministère de l’Enseignement supérieur, 900.000 demandes ont été déposées en 2020. La demande dépasse ainsi de loin l'offre, malgré l'existence de critères bien définis pour sélectionner les bénéficiaires, notamment le revenu annuel des parents, le nombre des membres de la fratrie, les cas particuliers, tels que le statut d'orphelin ou de handicapé.

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