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Le groupe Don't Pay UK, qui demande une réduction des factures à un niveau abordable, aurait recueilli le soutien de 80 000 personnes qui ont l'intention d'annuler leurs paiements par prélèvement automatique à partir du 1er octobre, date à laquelle le régulateur relèvera le plafond des prix de l'énergie, le plafond montant que les fournisseurs sont autorisés à facturer.
Un boycott qui n’est pas du goût du gouvernement britannique, condamnant fortement le mouvement. "Il s'agit d'un message hautement irresponsable qui, en fin de compte, ne fera qu'augmenter les prix pour tout le monde et affecter les autres ménages”, a déclaré un porte-parole de l'exécutif, cité par The Guardian.
“Bien qu'aucun gouvernement ne puisse contrôler les prix mondiaux du gaz, nous fournissons beaucoup d'aide aux ménages, y compris une réduction sur les factures d'énergie, et une aide directe aux ménages les plus vulnérables pour les aider à faire face au coût de la vie”, ajoute la même source.
Fin mai, le gouvernement de Boris Johnson avait annoncé une aide d'un montant de 400 livres minimum par foyer, soit 476 euros, pour l'année en cours. Déjà à l'époque, le montant semblait faible au regard de la dernière augmentation en date des prix de l'énergie et de celle anticipée pour octobre.
Cependant, le groupe compte bien se faire entendre. Les manifestants devraient descendre dans la rue. Mais ils prévoient également de faire pression sur les fournisseurs d'énergie et le gouvernement en ignorant leurs factures et en annulant leurs prélèvements automatiques.
“Don't Pay UK » espère que suffisamment de personnes suivront l'exemple pour mettre les compagnies d'énergie face à de « sérieux problèmes ». “Nous voulons les amener à la table des négociations et les forcer à mettre fin à cette crise”, indique-t-il sur son site Internet.
Le groupe affirme qu'il n'agira que si un million de personnes s'inscrivent à sa "grève massive pour non-paiement des factures d'énergie".
La Grande-Bretagne fait face à sa plus grande crise du coût de la vie depuis des décennies alors que les factures énergétiques et alimentaires montent en flèche.
