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INDH : Le capital humain et la culture du résultat, deux piliers de la phase III

Nouvelle étape, nouvelle approche. La phase III de l’INDH, tirant les enseignements qui s’imposent des étapes I et II, adopte une nouvelle gouvernance pour atteindre ses objectifs. Elle mise désormais sur des leviers ayant trait au développement du capital humain, à la culture du résultat et la pérennité des projets.

INDH : Le capital humain et la culture du résultat, deux piliers de la phase III

Investir dans le capital humain est au cœur de toutes les priorités. Tel est le nouveau credo de la troisième phase de l’Initiative nationale pour le développement humain, «Chantier de règne» qui souffle cette année sa dix-septième bougie. En effet, si l’Initiative s’est focalisée dans sa première phase (2005-2010) sur la lutte contre la précarité et dans sa deuxième phase (2011-2018) sur le renforcement des infrastructures et l’élargissement de son domaine d’intervention, la troisième phase (2019-2023), qui se trouve à mi-chemin de son aboutissement, fait la part belle à l’investissement dans les générations montantes depuis la naissance et tout au long des différentes étapes de la vie. «Nous nous sommes intéressés dès le lancement de cette troisième phase à la mise en place des programmes qui s’intéressent particulièrement à la promotion du capital humain. Il s’agit de favoriser le soft plutôt que le hard», souligne le wali-coordinateur national de l’INDH, Mohammed Dardouri. Une nouvelle approche a donc été adoptée pour la mise en œuvre des quatre programmes qui composent cette troisième phase.

Cette approche se base sur l’implication des partenaires pour la mise en œuvre des projets. «Au lieu de mobiliser tout un staff de fonctionnaires, l’idée désormais est de déléguer les tâches dans le cadre d’une politique de “faire faire”. L’exécution des programmes a ainsi été confiée à des partenaires qui peuvent être des associations ou des bureaux d’étude, mais avec des objectifs bien définis dans le cadre de cahiers des charges.

Dans ce sens, nous sommes liés par des partenariats avec pas moins de 2.200 associations», ajoute M. Dardouri. Outre l’implication des partenaires, la troisième phase se caractérise par une gestion axée sur le résultat. Ainsi, tout un dispositif de suivi et d’évaluation est mis en place dans ce sens pour évaluer l’impact des projets sur la population et mesurer la portée des réalisations. «Notre but est de veiller à ce que chaque centime investi par l’État soit déployé à bon escient et qu’il puisse profiter à la population ciblée», explique le wali-coordinateur national de l’INDH. D’ailleurs pour mieux affiner le ciblage, la direction de l’INDH a élaboré tout un système de pilotage basé sur des indicateurs qui ont été définis grâce à une base de données, mais aussi en s’appuyant sur des enquêtes réalisées sur le terrain et sur les informations collectées par le réseau du ministère de l’Intérieur composé des comités provinciaux de pilotage.

Le but est de bien définir les besoins de la population et de pouvoir lui proposer des services de qualité et surtout adaptés. «Notre but ne se limite pas à assoir une dynamique de développement, mais vise à apporter des solutions durables et pérennes aux défis du développement», explique M. Dardouri.

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