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Le climat des affaires s’améliore au fil des mois. Près des deux tiers (65%) des dirigeants d’entreprises sondés par Bank Al-Maghrib (BAM), dans le cadre de l’édition trimestrielle de son Enquête de conjoncture, ont qualifié de normal le climat général des affaires. Cette proportion était de 51%, 62% et 59% respectivement aux premier, deuxième et troisième trimestres de 2021. Cette appréciation est relevée surtout chez les industriels de l’électrique et électronique qui indiquent à l’unanimité que le climat des affaires est normal au quatrième trimestre de 2021. En revanche, 29% des patrons sondés trouvent que le climat général des affaires est défavorable.
Cette proportion varie entre 24% dans l’agro-alimentaire et 39% dans le textile et cuir. Dans le détail, les résultats de cette Enquête de conjoncture montrent que des conditions de production sont marquées par un approvisionnement en matières premières jugé normal par 68% des industriels et difficile par 27% et un niveau normal de stock des matières premières et demi-produits. Il en ressort aussi que l’accentuation de la concurrence, l’insuffisance de la demande et les coûts élevés des intrants sont évoqués par les patrons comme étant les principaux freins à l’augmentation de la production et que des coûts unitaires de production sont en hausse selon 59% des entreprises et en stagnation selon 31% d’entre elles.
Le sondage de BAM montre que la situation de trésorerie est qualifiée de normale par 77% des industriels et de difficile par 16% d’entre eux et que l’accès au financement bancaire est jugé normal par 90% des patrons et difficile par 9%, avec un coût du crédit en stagnation selon les industriels. S’agissant des dépenses d’investissement, ils sont en stagnation selon 52% des patrons, en accroissement selon 28% et en recul selon 20%. Celles-ci auraient été financées à hauteur de 70% par des fonds propres et 30% par des crédits En ce qui concerne les effectifs employés, ils sont en stagnation selon 56% des patrons et en repli d’après 33%. Pour les trois prochains mois, la majorité des entreprises anticipent une stagnation des effectifs.
