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Bourse : BMCE capital recommande de conserver le titre Cosumar

Bourse : BMCE capital recommande de conserver le titre Cosumar

Cosumar est un titre à conserver dans son portefeuille selon BMCE Capital Global Research (BKGR). «Pour le leader marocain de la production du sucre, nous anticipons en 2022 une légère hausse du chiffre d’affaires consolidé de 2,5%», indique BKGR. Cette croissance est attribuable à la hausse anticipée de la demande domestique qui devrait être tirée par le retour à plein régime des CHR et de la reprise de l’activité des clients industriels. Cette dernière est combinée à un effet prix à l’export lié à l’amélioration de la prime de blanc (entre 110 et 120 dollars). Les marges opérationnelles de l’opérateur sucrier devraient afficher cette année un repli en raison d’une récolte sucrière plombée par la faible pluviométrie mais aussi à cause de la hausse constatée des prix des produits énergétiques et des emballages. Les analystes de BKGR font ainsi ressortir plusieurs forces à la société.

D’abord, Cosumar est dotée d’une position monopolistique sur le marché marocain du sucre. Aussi, une partie des approvisionnements du groupe est sécurisée par le contrôle total de l’amont agricole au Maroc. Autre atout, Cosumar compte un dispositif industriel important, situé stratégiquement à proximité des cultures sucrières et du port de Casablanca qui permet une optimisation des coûts logistiques. L’entreprise a également significativement réduit sa facture énergétique depuis son passage au charbon propre. Elle a aussi accentué son développement à l’international en lançant Durrah Sugar Refinery en Arabie saoudite dans laquelle l’opérateur est co-investisseur à hauteur de 43,28%. Enfin, sa dernière force réside dans le démarrage, en janvier 2020, de sa filiale en Guinée Conakry spécialisée dans le conditionnement du sucre blanc, Comaguis. Toutefois, deux faiblesses ressortent pour Cosumar selon BKGR. Primo, les marges sur les exportations de l’entreprise sont faibles. Secundo, le rendement du sucre d’origine betteravière locale est stabilisé.

En termes d’opportunités, il en existe deux pour l'opérateur sucrier. D’abord, la signature du contrat-programme Etat-Fimasucre a mis à niveau le secteur. Ensuite, le groupe continue de rechercher de nouvelles cibles à l’international. Par ailleurs, le groupe fait face à plusieurs menaces. Elles consistent notamment en une campagne sucrière 2021/2022 défavorable, une éventuelle décompensation par l’État du sucre à moyen terme, ce qui pourrait affecter les ventes. Autres freins relevés, l’entreprise fait face à des coûts énergétiques élevés et le blanc est confronté à une forte fluctuation de la prime à l’international.
 

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