Une 4ème vague de SARS-CoV-2 et une 2ème vague d’Omicron déferlent au Maroc. Ainsi, l’approche de l’Aid Al Adha et les déplacements durant cette période favoriseront la circulation du virus. A cet égard, le ministère de la Santé appelle, dans son bilan mensuel présentant la situation épidémiologique au Maroc pour la période du 8 juin au 04 juillet 2022, à plus de vigilance et fait le point sur les mesures préventives pour empêcher la propagation de la covid-19.
Bien que les nouveaux cas graves et critiques arrivant dans les services de réanimation ont commencé à augmenter, la situation épidémiologique au Maroc reste toujours inquiétante, sans atteindre le niveau de la première vague d’Omicron. 422 patients ont été admis dans les services de réanimation au cours des six premières semaines de la vague actuelle, alors que 1.925 patients ont été admis dans ces services au cours de la même période de la première vague d'Omicron, indique le ministère.
En effet, d’après le bilan du ministère, la 4ème vague est bien installée au Maroc. Le sous-mutant BA.5 est dominant avec 70,5%, suivi de BA.2 avec 23%, ainsi que d'autres sous-mutants d'Omicron avec 6%.
Au cours de cette vague, et après cinq semaines de hausse continue du taux d'analyses positives, cet indicateur s'est stabilisé au cours des deux dernières semaines à 22,6 %, et l'indice de reproduction des cas est devenu égal à un. Cela signifie que nous pourrions atteindre le pic de nouveaux cas, car toutes les régions du Royaume sont dans le niveau rouge élevé d'infection. Quant aux décès, ils sont toujours stables à un niveau bas, puisque 42 décès ont été enregistrés au cours des six premières semaines de la vague actuelle.
En ce qui concerne le statut vaccinal, 42 % ne sont pas encore vaccinés et 34 % avaient reçu une ou deux doses il y a plus d'un an.
Pour les personnes qui présentent des symptômes respiratoires, ils doivent impérativement porter un masque et cesser toute activité professionnelle ou sociale tout en se rendant dans les établissements de santé pour diagnostic et traitement approprié. Le ministère insiste, dans ce sens, sur la nécessité, pour toutes les personnes de plus de 60 ans - en particulier - ainsi que les personnes de 18 ans et plus, qui souffrent de maladies chroniques, de prendre une dose de rappel du vaccin contre le COVID-19, 6 mois après avoir reçu la troisième dose.